dimanche 10 juillet 2011

Jeunesse Infos et Partage 002 / Février 2011


JEUNESSE INFOS & PARTAGE
BULLETIN MENSUEL PAROISSIAL
D’INFORMATIONS ET DE PARTAGE DE LA JEUNESSE
Diocèse de Porto-Novo
PAROISSE SAINTE FAMILLE D’ADJARRA
B.P. 02 ADJARRA / Tél : +229.20.27.40.27
(N° 002 / Février 2011)
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jesus était-il
le seul fils de joseph et de marie ?

 A L’ECOUTE DU CURE
Février effervescent !
Frères et sœurs en Christ,
Nous voici résolument embarqués dans le cours de l’an de grâce 2011 et notre navire poursuit inexorablement sa traversée dans le temps et dans l’espace.
Janvier s’estompe et nous offre février qui semble être plus ou moins effervescent dans notre pays. Les uns s’orientent pour un pouvoir temporel, les autres s’agitent pour trouver une âme sœur (à la Saint-Valentin). Dans cette course effrénée où chacun se préoccupe pour ce qui l’intéresse, nous sommes tous invités à un discernement sérieux pour savoir ce qui est bon et utile pour nous. L’invitation à une culture de paix est ici nécessaire: la paix intérieure, la paix extérieure, la paix environnementale.
Sur notre paroisse, les activités se poursuivent. Ne laissez donc rien paralyser votre élan à construire une demeure pour Dieu. De plus, CAREME s’annonce. Préparez-vous donc à vivre ce temps de grâce pour plus vous rapprocher de Dieu et bénéficier de sa grâce et bénédictions.       
 Père Christian DOSSOU
Curé doyen d’ADJARRA


POUR EN SAVOIR PLUS…
JESUS ETAIT-IL LE SEUL FILS DE JOSEPH ET DE MARIE ?
 Jésus a-t-il eu des frères ?
Voici une question qui suscite souvent discussion et polémique. Le débat continue de s’animer entre ceux qui pensent que Joseph et Marie ont eu d’autres enfants après Jésus et ceux qui pensent que Marie est restée vierge même après la conception de Jésus. Mais il est important de faire attention à ce que cette polémique ne nous fasse oublier l'essentiel : Marie nous est donnée en exemple, non parce qu'elle aurait eu, ou non, une progéniture nombreuse, mais parce qu'elle est disciple du Christ, qu'elle a écouté et mis en pratique la Parole de Dieu.
La tradition de l’Eglise confesse Marie comme « toujours vierge », conformément aux textes évangéliques. L’évangéliste Mathieu  affirme bien que la Vierge Marie a conçu Jésus sans le concours d’un homme (Matthieu 1, 25) et n’a pas eu d’autres enfants. Même si nous retrouvons dans l’évangile des expressions qui semblent contredire cette vérité, celles-ci  doivent être comprises correctement. 
Tout d’abord, dans l’Évangile, il est dit que Jésus est le fils premier-né de Marie (Luc 2, 6), ce qui impliquerait qu’il serait l’aîné de plusieurs frères. Cependant, le terme « premier-né » est la façon légale de désigner le premier fils (Exode 12, 29 ; 34, 19, etc.) et n’implique pas qu’il y ait eu d’autres frères après lui. Dans une inscription juive trouvée en Egypte, il est dit d’une mère qu’elle est morte en donnant naissance à son «fils premier-né ». Ensuite, certains passages des évangiles parlent explicitement des « frères et sœurs » de Jésus (Marc 3, 32 ; 6, 3). Les noms de quatre d’entre eux nous sont même indiqués : «Jacques, Joseph, Simon et Jude » (Marc 6, 3). Parmi les quatre, Jacques jouera un rôle important dans l’Église primitive, comme tête de l’Église de Jérusalem, et il était connu comme « Jacques, le frère du Seigneur » (Galates 1, 19 ; cf. 1 Corinthiens 15, 7). Face à cela, il faut savoir qu’en hébreu ou en araméen (langue que parlaient Jésus et ses disciples), il n’existe pas de terme spécifique pour indiquer le degré de parenté, si bien que tous les proches, frère de sang, demi-frère, beau-frère, cousin, oncle, voisin, sont appelés « frères ». C’est donc en vertu de cette pauvreté du vocabulaire hébreu et araméen que des  proches parents de Jésus étaient appelés ses « frères ». Dans Genèse 13, 8, il est dit qu'Abraham et Lot étaient frères alors que nous savons, par d’autres indications, qu’en réalité ils étaient oncle et neveu. Dans Marc 6, 17, il est dit que Hérodiade avait épousé Hérode, « frère de Philippe », alors qu’en réalité ils étaient des demi-frères, car ils avaient des mères différentes. Dans Jean 19, 25, il est dit que près de la Croix de Jésus se trouvaient « sa mère et la sœur de sa mère, Marie de Cléophas », c’est-à-dire deux Marie, qui devaient être apparentées mais pas sœurs, puisqu’elles portaient le même prénom.
On retient finalement, comme l’affirme la Tradition de l’Eglise que dans les passages du Nouveau Testament l’expression « frère/sœur » de Jésus doit être comprise au sens de « parent », en accord avec la signification du mot grec « adelphos » qui signifie aussi « frère » au sens large. Toute autre interprétation est possible, mais reste arbitraire.

Nestor M. DOCHAMOU
Vicaire de la Paroisse


COIN JEUNESSE
 QU’EST DEVENUE LA JEUNESSE PAROISSIALE D’ADJARRA ?
Cent dix ans après la création de cette paroisse, la question se pose encore. Fondée en 1901 par le Rd Père Camille BELa, la paroisse sainte Famille d’Adjarra, qui a déjà passé le centenaire, a connu des générations d’hommes et de femmes dont de nombreux et vaillants pionniers qui ne sont pas près d’être oubliés.
Ils sont nombreux à marquer encore les esprits aujourd’hui de leur souvenir indélébile. Mais malgré ce long parcours de notre communauté et malgré son riche palmarès de témoins de la foi, force est de constater aujourd’hui que la jeunesse paroissiale d’Adjarra est restée presque immobile, inactive et parfois même absente. Serait-ce alors exagéré de dire que la jeunesse actuelle n’a pu rien gagner comme héritage de ce glorieux passé d’Adjarra ? A qui la faute ? Notre préoccupation ici n’est cependant pas de nous attarder sur des questions d’imputabilité, mais d’attirer notre attention sur la valeur que le Seigneur lui-même accorde aux jeunes.
Lorsque nous entendons dans l’Evangile des expressions comme celles-ci : « l’autre disciple », « le disciple que Jésus aimait », nous savons qu’il s’agit bien de Jean, le plus jeune de tous les disciples de Jésus. A ce plus jeune, Jésus confia sa Mère au Golgotha. C’est dire ainsi que Jésus voit le jeune Jean, représentant de tous les autres apôtres près de la croix, capable de quelque chose.
Et pourquoi nous, jeunes d’aujourd’hui, voulons tuer cette confiance que le Christ place dans la jeunesse? Malgré tous les appels du curé, malgré les initiatives prises à l’intention de la jeunesse, celle-ci a de peine à décoller.
Jeune, tu as ton devoir à accomplir sur la paroisse et personne d’autre ne viendra le faire à ta place.
Jeune, tu es l’avenir de cette paroisse. Comment pourras-tu le réussir si tu restes si indifférent ?
Réponds-moi donc et sache qu’il faut  que chaque jeune fils et fille de la paroisse Sainte Famille d’Adjarra vienne boucher du doigt les trous de la jarre et les travaux iront encore plus loin.

Élie WHANNOU
A nous la Jeunesse !

A LIRE ABSOLUMENT...
Il a été bâti au Canada une grande basilique dédiée à saint Joseph. Ce sont des frères qui  s’occupent de cette basilique. Et parmi ces frères, il y en a un qui s’appelle frère André. Frère André est doté d’un charisme de guérison. Des gens viennent du monde entier pour qu’il prie sur eux. Un jour est arrivé un américain. Cet américain est arrivé en boitant. Il souffrait d’une boiterie. Et pour l’aider à marcher, il avait une canne. A cette canne, la crosse était en or. Il s’est assis à côté du frère André. Frère André a prié sur lui, et au bout d’un moment, il se lève et ne boite plus. Alors il se retourne  vers Frère André et le remercie.


Puis Frère André lui dit : « Mais puisque vous ne boitez plus, vous n’avez plus besoin de  votre canne. Vous pouvez la laisser à la communauté ». L’Américain répond : « Ah ! Non ! Pas ma canne ! Je l’ai promise à mes petits enfants ». Frère André hausse les épaules et lui dit : « Soit ! Faites comme bon vous semble ». L’Américain reprend son chemin, et de nouveau, il se met à boiter. Alors il se retourne vers Frère André et lui dit : « Tenez, Frère André ! Je vous donne ma canne ». Et Frère André de lui répondre : « Trop tard ! La grâce est passée ! »
MORALITE
Vivre le présent et ne pas se soucier du futur !


DISTRACTIONS
 La chèvre de Dossou
Un beau matin, Dossou constate au lever la disparition de sa chèvre. Fâché, il crie dans tout le village :
« Qu’on me  ramène ma chèvre ! Sinon je ferai ce que faisait mon grand-père quand on lui volait l’une de ses bêtes ». Le voleur, ayant entendu la ‘‘menace’’ de Dossou, se presse de ramener l’animal à sa place le lendemain de bonne heure. Au lever, Dossou retrouve sa chèvre et s’en réjouit. Un villageois l’interroge alors : « Que faisait ton grand-père quand on lui volait un animal ? » Et Dossou répond : « Il en achetait un autre ! ».
Le voleur entend et murmure dans sa cachette : « Il m’a eu ! »
 Silence !
Lors d’une veillée d’adoration, les fidèles sont agenouillés devant le Saint Sacrement, un silence particulièrement recueilli baigne l’assemblée. Soudain, un téléphone portable se met à sonner ( apparemment, sa propriétaire ne maîtrise pas encore la fonction « vibreur »); elle décroche et, très agacée, dit d’une voix forte dans l’appareil:
« Mais enfin, tu ne vois pas que tu déranges tout le monde? »
Avis donc aux esclaves du téléphone portable!


RAPPELS
 02 Février: Fête de la présentation du Seigneur au Temple de Jérusalem.
11 Février: Notre Dame de Lourdes. Journée mondiale des malades.
19 et 20 Février: Journées du pèlerinage diocésain sur Maria Tokpa.
23-24 Février: Journées de l’Enfance Missionnaire dans le diocèse de Porto-Novo. Rassemblement de tous les enfants catholiques du diocèse à la cathédrale.
 
POUR LA PROCHAINE PARUTION
LE CULTE DES IMAGES
ET LA VENERATION DES SAINTS
DANS L’ÉGLISE CATHOLIQUE