dimanche 10 juillet 2011

Jeunesse Infos et Partage 004 / Mars 2011

JEUNESSE INFOS & PARTAGE
BULLETIN MENSUEL PAROISSIAL
D’INFORMATIONS ET DE PARTAGE DE LA JEUNESSE
DIOCESE DE PORTO-NOVO
PAROISSE SAINTE FAMILLE D’ADJARRA
B.P. 02 ADJARRA / Tél : +229.20.27.40.27
(N° 004/ Mars 2011)
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LE CULTE DES IMAGES
ET LA VENERATION DES SAINTS
DANS L’ÉGLISE CATHOLIQUE

  
A L’ECOUTE DU CURE
Mois Mars, CARÊME !
Chers @mis de la jeunesse,
Ce mois de Mars nous offre un tableau assez complexe et spécial. Tout d’abord, l’actualité politique très polémique ces derniers temps, avec la fièvre électorale bouleverse les consciences et tout le monde s’inquiète.  Ensuite, le CAREME, temps fort de prière et de vigilance s’annonce et se fait insistant. Encore une occasion de redynamiser notre vie dans le Christ. Le jeûne, l’aumône et la prière sont trois voies conjointement nécessaires à l’épanouissement de la vie chrétienne et pour passer ce temps. Sur notre paroisse, les exercices spirituels sont entre autres le chapelet et le chemin de croix, qui nous rapprocheront un peu plus de Dieu. Notre bulletin, en choisissant de faire la lumière sur le culte des images, ne reste pas en marge de cette actualité politique et religieuse. Car le culte des images à la dérive, conduit souvent au culte de la personne qui n’épargne guère nos leaders politiques. De plus,  pendant le carême, une dévotion mal orientée et mal vécue peut nourrir subtilement une idolâtrie et nous éloigner de la vraie adoration de Dieu.
Chers frères, chers @mis,
A l’heure où les convictions créent une diversité de relations et que les aspirations profondes sont en demeure de réalisation des scrutins du 06 mars qui approchent, je vous propose comme mot d’ordre ces propos de Mgr Isidore de SOUZA qui à l’audition grave, nous convie à la paix, à une prise de conscience et à un bon discernement : « Plaise à Dieu qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse et ne nous emporte dans ses flots ».  Quoi qu’il arrive, n’oublions pas de rester bon citoyen. Notre identité chrétienne nous l’exige.
A tous, je souhaite la paix !             Bon temps de CAREME !

Père Christian DOSSOU
Curé Doyen d’Adjarra

POUR EN SAVOIR PLUS…
POURQUOI LES IMAGES DANS LES EGLISES ?
Beaucoup de chrétiens et même des non chrétiens continuent de s’interroger sur cette pratique de l’Eglise qui consiste à représenter Jésus, Marie et certains saints en statues ou sur des images. En raison de ce fait, certains reprochent à l’Eglise de pratiquer l’idolâtrie ; ce qui est en flagrante contradiction avec Exode 20, 4-6, qui dit ceci : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punit l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. » Malgré le contenu de ce commandement, comment expliquer que l’Eglise ne pratique pas de l’idolâtrie en favorisant l’utilisation des images et des statues de saints ?
Deux arguments à ce sujet :
Au sujet du commandement que nous venons de citer, nous devons remarquer que l’interdiction porte sur deux points inséparables : « Tu ne feras pas… Tu ne te prosterneras pas devant… ». Nous devons comprendre que le poids de l’interdiction repose sur le second point. Ce qui est interdit, ce n’est pas de représenter mais de se prosterner devant ce qui est fait de main d’homme. La preuve, c’est que le Seigneur même ordonnera à Moïse de faire deux chérubins en or (Ex 25, 18) et un serpent de bronze qu’il fixera sur une hampe pour sauver la vie à quiconque aura été mordu par un serpent à la morsure brûlante (Nb 21, 8-9). Ce sont là bien des représentations qui n’ont pas suscité la colère de Dieu. Par contre, en Ex 32, 8, Dieu s’indigne contre les Israélites, parce qu’ « ils se sont fait une statue de veau, ils se sont prosternés devant elle, ils lui ont sacrifié et ils ont dit : voici tes dieux, Israël, qui t’ont fait monter du pays d’Egypte ». Nous voyons dans ce verset que les termes prosterner, sacrifier, tes dieux, se rapportent bien à l’idolâtrie. Et c’est justement ce qu’il faut éviter.
 Si l’Eglise favorise aujourd’hui des représentations du Christ, de Marie ou des saints, force est de constater qu’elle n’a jamais permis une représentation de Dieu lui-même en image ou en statue, car Dieu, personne ne l’a jamais vu. Et il est objectivement inconcevable de représenter ce qu’on n’a jamais vu. Par contre, Jésus, la Vierge Marie et les saints sont des personnes qui ont vécu ici-bas et que nos yeux ont identifiées. Et la présence de leurs images ou statues dans une église porte un sens qu’il importe de bien cerner. Elle symbolise la présence même de Dieu.  C’est surtout en ce sens qu’il faut comprendre que nos images et nos statues ne sont pas des idoles. Elles sont plutôt des signes qui, au-delà de leur matérialité, nous portent au souvenir d’un saint mais davantage vers Dieu qui est source de toute sainteté. Leur rôle est comparable à celui de la photo d’un bien-aimé disparu. En réalité,  ce que nous affectionnons, ce n’est pas la photo elle-même, mais l’être chair qui n’est plus avec nous mais dont la photo nous fait garder le souvenir. En favorisant donc le culte des images, l’Eglise tient bien compte du principe qu’à Dieu seul revient toute adoration et toute gloire.
Notons que de nos jours, la question des images et des statues cache une autre qui paraît plus profonde, celle du culte même rendu aux saints. De quel droit, se demande-t-on souvent, doit-on s’incliner devant des êtres humains comme nous, alors que Dieu seul est digne d’être adoré ? A  ce niveau-ci, la question ne concerne plus le Christ, à moins qu’on ne le reconnaisse pas comme Dieu. Ce problème déjà posé par les protestants avait amené l’Eglise catholique, depuis le XVIème siècle (au concile de Trente), à préciser la différence entre l’adoration réservée à Dieu (culte de latrie) et la vénération d’un saint (culte de dulie). A Marie qui est la Reine des saints est rendu le culte de l’hyperdulie.
Le culte des saints ne signifie donc pas que ces derniers sont adorés au même titre que Dieu. Ils sont plutôt vénérés. Cette vénération n’est en fait rien d’autre qu’un hommage que l’Eglise a jugé bon de rendre à ceux-là dont elle est sûre qu’ils sont au Paradis et qu’elle considère comme des modèles et des héros de la foi.
 Nestor M. DOCHAMOU
Vicaire de la Paroisse

 A LIRE ABSOLUMENT
Savez-vous quel est le meilleur outil du diable ?
Écoutez cette petite histoire intitulée ‘‘Le meilleur outil du diable’’ :
« Il était annoncé que le diable allait arrêter toutes ses activités et offrir tous ses outils à qui voudrait s’en acquérir. Le jour de leur vente, ils furent tous exposés de façon très attrayante ; et chacun d’eux avait leur prix respectif. Il y avait là la haine, la fourberie, la jalousie, la rancune, l’impureté, etc. Et à l’écart de tous les autres, il y avait un outil, en apparence inoffensif, très rusé, et dont le prix était très largement supérieur à celui des autres.
 Quelqu’un  demanda au diable : « Quel est cet outil ? »
Le diable répondit : 
« C’est le découragement ».
Et la personne lui dit :
« Mais pourquoi est-il si cher ? »
« Il est cher parce qu’avec lui, je peux m’infiltrer dans n’importe quel homme et une fois à l’intérieur, je peux le manœuvrer comme il me convient. Cet outil est très rusé parce que je l’utilise constamment. Et très peu d’hommes savent qu’il m’appartient. » Il est inutile de vous dire que le prix fixé par le diable fut si exorbitant qu’il ne trouva pas d’acquéreur et qu’il continue à s’en servir quotidiennement.
QUI SE DECOURAGE TOMBE DANS LE PIEGE DU DIABLE !

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LA VISITE DE DIEU CHEZ SIMEON LE CORDONNIER
Un brave cordonnier appelé Siméon se trouvait seul, un soir. Il n'avait pas d'enfants et sa femme l'avait quitté pour d'autres cieux. Il était occupé à ranger son atelier quand tout à coup, une lumière étincelante envahit la pièce et il entendit une voix lui dire :
"Siméon !… Siméon,!… Je suis Dieu, et ce soir, je viens chez toi."
Tout ébahi, le cordonnier se dit : "Dieu ..? Chez moi ! Quel honneur ! …et il se mit à nettoyer sa cuisine, à préparer une belle table et un repas plus copieux et savoureux que d'habitude. Bientôt, on frappe à la porte. " Le voilà qui arrive ! Se dit-il " et il court ouvrir. Hélas ! C'était un enfant qui pleurait.
"Pourquoi pleures-tu mon bonhomme ? "
J'ai perdu mon chemin et maman va s'inquiéter.
Ne t'inquiète pas, je vais te ramener chez toi, lui dit Siméon "
A peine de retour, voilà qu'on frappe de nouveau à sa porte.
Il se précipite... Oh non ! C'était une vieille dame toute transie de froid.
"Entrez, chère dame, vous n'allez pas rester dehors avec ce temps !
Venez prendre une tasse de café bien chaud, cela vous réchauffera."
Une fois réconfortée, l'ancienne le remercia et repartit. Le temps passait et le petit cordonnier commençait à s'inquiéter.
Tout à coup, on frappa la porte. "Cette fois-ci, c'est lui, j'en suis sûr ! se dit notre homme."
Mais quelle surprise !
C'était un mendiant, et dans quel état !
Sale, avec de vieux habits tout rapiécés et des chaussures trouées.
" Entrez, mon ami, Il se fait tard, j'attendais un invité de marque et il n'est pas venu. Nous allons partager ensemble le repas que j'ai préparé."
Lorsqu'ils eurent fini de manger le mendiant le remercia chaleureusement et fit mine de partir.
" Vous n'allez par repartir comme ça dans cet état.
Tenez, prenez ce manteau, lui dit Siméon, il n'est pas tout neuf mais il vous tiendra chaud, et mettez ces chaussures que j'ai terminé cet après midi.
" Puis, il le ramena à la porte et revint tout triste de n'avoir pas vu le visiteur annoncé.  Fatigué par une si longue journée, Siméon s'endormit sur la table.
Lentement la pendule égrena les onze coups de minuit.
Une lumière aveuglante de nouveau l'envahit, et la même voix ce fit entendre : "Siméon !Siméon!"
"Mais Seigneur, pourquoi n'es-tu pas venu ? dit-il dans un bâillement. Je t'ai attendu toute la soirée. Pour toi, j'avais tout rangé, mis une belle nappe et préparé un bon repas. Mais dis-moi, pourquoi n'es-tu pas venu ?"
"Mais, je suis venu !
Le petit garçon qui pleurait, c'était moi.
La vieille dame toute transie, c'était moi.
Le mendiant affamé, c'était encore moi. !
" Siméon, je te remercie.
"Il est venu chez les siens et les siens ne l'ont pas reçu, 
mais a ceux qui l'ont accueilli 
il a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu."
Cf. St Jean


COIN JEUNESSE
« NE CAUTIONNONS JAMAIS LA  VIOLENCE !»
                           Mgr Isidore de SOUZA
En 1990, la démocratie béninoise a été chèrement acquise. Et depuis lors, elle est citée en exemple dans la sous-région. A la Conférence des Forces Vives de la Nation, son Excellence Mgr Isidore de SOUZA, figure emblématique et  facilitateur de ladite Conférence, exhortait les uns et les autres : « Ne cautionnons jamais la violence ! » Il aboutit à une prière qui a été exaucée par Dieu, laquelle prière disait : « Demain, plaise au ciel qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse et ne nous emporte dans ses flots ». Mais aujourd’hui, veille des élections présidentielles et législatives au Bénin, nous voyons le danger planer sur notre territoire. Les autorités ne semblent pas pouvoir nous épargner du pire. On tire le diable par la queue. Le pays est en ébullition : Protestations populaires contre la liste électorale, tensions politiques entre mouvance et opposition, bras de fer entre Parlement et Cour Constitutionnelle. Tout cela nous amène à nous poser la question : « Où allons-nous ? » Une fois encore, le peuple béninois est interpellé et appelé à faire preuve de maturité et de génie à la face du monde.
Prions donc et demandons alors à Dieu de nous épargner de l’impasse. Et pour ce,  jeune chrétien, tu es invité à répandre de la lumière dans les zones d’ombre.
Que les miettes de jetons ne t’amènent pas à commercialiser ta conscience !
Que la politique ne t’amène pas à faire de ton frère ton ennemi juré !
Ceux pour qui tu roules et leurs challengers se voient et s’asseyent autour d’une même table. Ils ont des moyens pour s’envoler dès que la guerre va éclater. De quel moyen disposes-tu ?
N’oublie donc pas que notre seul héritage commun est le Bénin, et nous avons pour mission de le conserver. Pour le conserver, il nous faut la paix.
La paix, pour  Ban-Ki Moon, c’est «un grain qu’il faut conserver et entretenir ».
L’appel à la violence est un acte d’inconséquence. N’allumons donc pas le feu, car notre unité est fragile et il nous faut la renforcer.
La guerre, on sait quand ça commence mais jamais quand ça finit.
                                                                        Elie de DRAVO WHANNOU,
A nous la jeunesse !

 SPIRITUELLEMENT
Premier jour du Temps du Carême: Mercredi des Cendres.
Le Mercredi des Cendres marque le souvenir d'Adam condamné après son péché, à retourner à la poussière. Les Cendres sont faites avec des rameaux brûlés, elles sont là pour nous rappeler que notre existence est bien fragile et que sans Dieu nous ne sommes pas grand chose. Ce jour  là, les Chrétiens, lors d'une célébration où ils sont marqués d'un signe de croix sur le front avec les Cendres, sont invités à être plus attentifs à la Parole de Dieu, à mieux aimer, à reconnaître leurs fautes et à faire pénitence par des privations. On appelle cette attitude la " Conversion ".

          Ce temps du Carême va durer 40 jours.
du latin populaire quaresima,
du latin classique quadragesima dies,
le quarantième jour avant Pâques
Jusqu'au VIIè siècle, le Carême commençait le Dimanche de la  Quadragésime (quadragesima dies, le quarantième jour - en réalité le quarante-deuxième - avant Pâques). Mais en tenant compte des Dimanches, pendant lesquels le jeûne était interrompu, le nombre de jours de Carême effectif jusqu'à Pâques se trouvait inférieur à quarante. Pour rester fidèle à ce chiffre (quarante ans de traversée du désert par les Hébreux, quarante jours de jeûne du Christ dans le désert...) on avança le début du Carême au Mercredi précédant le Dimanche de Quadragésime : le mercredi des Cendres.
Il faut d'abord se rappeler le symbolisme attaché à la cendre dans  l'Ancien Testament et repris dans le rite du Mercredi des Cendres ; la cendre est la représentation à la fois du péché et de la fragilité de l'homme (Sg 15,10 ; Ez 28,18 ; Mt 3,21) ; se couvrir de cendres c'est exhaler sa douleur au sein de l'épreuve, mais c'est aussi manifester sa conscience et son regret du péché (Jdt 4, 11-15 ; Ez 27,30),  signifier son espérance dans la miséricorde de Dieu. C'est pourquoi au cours de la célébration du Mercredi des Cendres , le front des membres du clergé et des fidèles est marqué d'un peu de cendres ; en même temps le célébrant leur rappelle qu'ils ne sont que poussière  et doivent s'employer à trouver Dieu par la conversion. Ainsi est souligné le sens de la période de Carême qui s'ouvre, tout entière orientée vers l'esprit de pénitence, c'est-à-dire le retour sur soi.
Alors que les conditions de la vie contemporaine ont conduit l'Église à alléger les obligations du jeûne et de l'abstinence (qui à l'origine s'appliquaient à tous les jours de semaine pendant l'ensemble du Carême), elle continue de demander aux fidèles de s'y conformer au moins le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint, les autres jours de Carême devant à tout le moins rester une période de renoncement volontaire, d'ouverture à Dieu et à autrui.
D’après plusieurs sources (R.C.S.)

 10 REGLES POUR UN BON CAREME
Cardinal Godfried Danneels
 Prie. Chaque matin, le Notre Père et chaque soir le Je vous salue Marie
Cherche dans l’Evangile du dimanche, une petite phrase que tu pourras méditer toute la semaine. .
Chaque fois que tu achètes un objet dont tu n’as pas besoin pour vivre - un article de luxe - donne aussi quelque chose aux pauvres ou à une œuvre. Offre-leur un petit pourcentage. La surabondance demande à être partagée.
Fais chaque jour quelque chose de bien pour quelqu’un. Avant qu’il ou elle ne te le demande.
Lorsque quelqu’un te tient un propos désagréable, n’imagine pas que tu dois aussitôt lui rendre la pareille. Cela ne rétablit pas l’équilibre. En fait, tu tombes dans l’engrenage. Tais-toi plutôt une minute et la roue s’arrêtera.
Si tu zappes depuis un quart d’heure sans succès, coupe la TV et prends un livre. Ou parle avec ceux qui habitent avec toi : il vaut mieux zapper entre humains et cela marche sans télécommande.
Durant le Carême quitte toujours la table avec une petite faim. Les diététiciens sont encore plus sévères : fais cela toute l’année. Une personne sur trois souffre d’obésité.
’Par-donner’ est le superlatif de donner.
Tu as déjà si souvent promis d’appeler quelqu’un par téléphone ou de lui rendre visite. Fais-le finalement.
Ne te laisse pas toujours prendre aux publicités qui affichent une réduction. Cela coûte en effet 30% moins cher. Mais ton armoire à vêtements bombe et déborde également de 30 %.
BON TEMPS DE CAREME

 DISTRACTIONS
Non, un coup d’accélérateur plutôt !
Un groupe de chrétiens rentrait en convoi d’une messe du soir. Ils venaient d’écouter l’Evangile du bon samaritain avec l’homélie du Père célébrant qui a prêché l’amour du prochain. Et dans leur véhicule, tous chantaient en chœur : « Ton amour, Seigneur, est plus fort que la mort, plus brûllant qu’un soleil d’été… ».
Tandis qu’ils chantaient, les phares du véhicule se projettent soudain sur un homme couché au bord de la voie, qui se débattait dans une flaque de sang. Il a été sans doute agressé. Le conducteur ralentit comme pour venir en aide au malheureux. Mais l’un des passagers s’écrie :
« Non ! Un coup d’accélérateur ! ».
Un autre l’interpelle :
« L’évangile du bon samaritain ne t’a donc rien dit ! ».
Mais il répond :
«Cette route est plus dangereuse que celle de Jéricho dont Jésus a parlé ! »

 ÉPHEMERIDES DE MARS
 7  - 322 - Date supposée de la mort du philosophe grec Aristote.
10  1803 - Création du titre de docteur en médecine sanctionnant 4 années d’études.
14  1883 - Mort du philosophe allemand Karl Marx.
16  1769 - Retour du navigateur français Louis Antoine de Bougainville après un tour du monde de 28 mois.
24 1882 - Le médecin allemand Robert Koch révèle l’existence du bacille de la tuberculose qu’il vient de découvrir et de cultiver.
30  1810 - Création de l’école normale supérieure.
1835 - Démission de Jules Ferry le père de l’école primaire gratuite et obligatoire.
31  1596 - Naissance du philosophe et ecrivain français René Descartes.
1889 - L’ingénieur français Gustave Eiffel plante le traditionnel drapeau de fin de travaux au sommet de la tour.

RAPPELS
 4 Mars : Journée Mondiale de la Prière
9 Mars : Mercredi des Cendres
19 Mars : Fête de Saint Joseph, époux de Marie
25 Mars : Fête de l’Annonciation. Journée Mondiale pour la Vie.
  
POUR LA PROCHAINE PARUTION
AMITIE
AMOUR  ET SEXUALITE