lundi 11 juillet 2011

Jeunesse Infos et Partage 006 / Mai 2011

JEUNESSE INFOS & PARTAGE
BULLETIN MENSUEL PAROISSIAL
D’INFORMATIONS ET DE PARTAGE DE LA JEUNESSE
DIOCESE DE PORTO-NOVO
PAROISSE SAINTE FAMILLE D’ADJARRA
B.P. 02 ADJARRA / Tél : +229.20.27.40.27
(N° 006 / Mai 2011)


PÂQUES
DES ORIGINES A NOS JOURS



 A L’ECOUTE DU CURE
JOYEUSES PAQUES !

« Ils sont finis, les jours de la passion,
suivez maintenant les pas du Ressuscité;
suivez-le désormais jusqu’à son Royaume

où vous posséderez enfin la joie parfaite.»


Chers @mis de la jeunesse,

C’est par cette bénédiction solennelle de Pâques que  je voudrais ouvrir votre cœur à la joie inestimable de cette grande fête de la Résurrection. Cette joie sublime contenue par la rigueur et les contraintes de Carême, ne saurait être retenue pour longtemps encore, tant il importe de la libérer par ces heures qui inaugurent un temps nouveau. Ces trois jours en effet (Jeudi Saint, Vendredi Saint et Samedi Saint qui forment le Triduum Pascal), qui nous séparent de Pâques nous font vivre dans l’ensemble toute l’histoire de la Passion-Mort du Christ pour déboucher sur la Résurrection qui en constitue le sommet et l’aboutissement. Cependant, le triduum pascal, s’il est en amont de Pâques, n’en est pas séparé, mais est comme une montée vers l’acclamation joyeuse, la Résurrection qui consacre la victoire de la vie sur la mort. Et c’est ce qui nous fait clamer Alléluia! Alléluia! Alléluia!

 40 jours de préparation intense, 50 jours de célébrations, la Pâques est la plus grande fête chrétienne. Et c’est à juste titre que Saint Paul proclame: « Si le Christ n'était pas ressuscité, vaine serait notre foi » (1Co 15, 14)

Chers amis, la Pâques telle que nous la connaissons et la vivons aujourd’hui, n’a pas toujours été ainsi dans sa structure liturgique. Ce 6ème numéro de notre bulletin se propose de vous faire vivre ce grand mystère de notre foi à travers son histoire et ses traditions. De plus, durant cette cinquantaine pascale, nous avons la proximité assurée de Marie que nous honorons tout le mois de Mai durant. Par ailleurs, notre bulletin engendre une nouvelle rubrique dans ses colonnes, celle intitulée Courriers des Lecteurs pour publier vos avis dans nos parutions en vue d’une meilleure prestation.

Tout en vous invitant à  goûter à la profondeur de la joie de ces fêtes pascales, je vous transmets ce message très important de la part du Christ:

« Je vous attends en Galilée, c’est là que vous me verrez! »

Joyeuses Pâques ! Alléluia! Alléluia!

Père Christian DOSSOU

Curé Doyen de la Paroisse



 POUR EN SAVOIR PLUS…


LA PAQUES : DES ORIGINES A NOS  JOURS

La Pâques, une fête d’origine juive

La fête de Pâques remonte aux origines juives. Avant Jésus-Christ, les Juifs célébraient déjà la Pâque (sans « s ») pour commémorer la sortie du peuple d’Israël d’Egypte.  Selon la Bible, à l'époque des pharaons, les Hébreux vivaient en esclavage en Égypte. Mais par la puissance de Dieu, ils ont été libérés. La Pâque juive est donc la célébration de la libération du peuple hébreu. C'est la traversée de la mer Rouge qui sépare le pays de la servitude de la Terre Promise. C'est le passage de l'esclavage à la liberté, ou mieux, la renaissance du peuple d'Israël. C'est le triomphe de la liberté sur l'esclavage. C'est la fête de la libération, la fête de la liberté.

Avant la naissance de Jésus, la Pâque juive, qui durait plusieurs jours, était fêtée le premier soir dans l’intimité de chaque famille : c’est le Seder. On immolait l’Agneau pascal que l’on mangeait, avec le pain et le vin. Sur la table, on réserve une coupe de vin au prophète Elie, qui, selon l’Ancien Testament, devait revenir. Cette coupe était une façon de souhaiter la bienvenue à Elie, ou bien à son prochain… Traditionnellement, la porte d’entrée est ouverte ce soir là pour l’accueillir… D'après les Évangiles, c'est pendant cette fête juive qu'eut lieu la résurrection de Jésus ; c'est pourquoi le nom en a été repris pour désigner la fête chrétienne. C’est donc à partir de l’Ancienne Pâque fêtée par les Juifs que Jésus instaure la nouvelle Pâques, écrite avec « s ».

 Différence entre la Pâque juive sans « s » et la Pâques chrétienne avec « s » ?

La langue française distingue « la » Pâque originelle juive, sans « s » et la fête chrétienne de Pâques, avec « s ». La première, de sens unique, commémore la sortie d'Égypte par un repas rituel qui s'appelle aussi « la Pâque  ». La fête chrétienne, quant à elle, est multiple. Elle commémore à la fois la sortie d'Égypte, l'institution eucharistique lors du repas de la Pâque, la crucifixion du Christ et son repos au tombeau le sabbat, sa résurrection, passage de la mort à la vie, et la nouvelle création inaugurée en sa personne ressuscitée.

Quelle est la nouveauté de la Pâques de Jésus par rapport à la Pâque juive ?

C’est au cœur de la Pâque juive que Jésus instaure la Pâques nouvelle. Pour cela, Jésus utilise les mêmes éléments que les Juifs  utilisaient pour célébrer leur Pâque ; mais il leur donne un sens  nouveau. Le pain azyme que les Juifs utilisaient devient son Corps : «Pendant le repas, il prit du pain, et après avoir prononcé la bénédiction, il le rompit, le leur donna et dit: "prenez, ceci est mon corps". » (Marc 14, 22a).  A la coupe d'Élie s'est substituée la coupe du sang du Christ : « Puis il prit une coupe, et après avoir rendu grâce, il la leur donna et ils en burent tous. Et il leur a dit: "ceci est mon sang, le sang de l'alliance..." » (Marc 14, 22b). Quant à l’agneau pascal, c’est Jésus lui-même qui en prend désormais la place. Il devient l’Agnus Dei dont le sang est versé pour expier les fautes de tous les hommes.



 Détermination du jour de Pâques

Le jour de Pâques est fixé pour chaque année suivant le calendrier grégorien qui a été adopté en 325 au concile de Nicée. Selon ce calendrier, la Pâques et les fêtes qui y sont liées se déroulent à des dates variables et sont comprises entre le 22 Mars et le 25 Avril. Ces dates sont celles du calendrier grégorien, qui suit le mouvement du soleil et les saisons. En fait, elles sont basées sur le calendrier lunaire, comme celui utilisé par les Juifs pour fixer notamment la date de la Pâque juive.



Dates contemporaines de Pâques

dans l’Église catholique de 2001 à 2030

15 avril 2001
31 mars 2002
20 avril 2003
11 avril 2004
27 mars 2005
16 avril 2006
8 avril 2007
23 mars 2008
12 avril 2009
4 avril 2010
24 avril 2011
8 avril 2012
31 mars 2013
20 avril 2014
5 avril 2015
27 mars 2016
16 avril 2017
1 avril 2018
21 avril 2019
12 avril 2020
4 avril 2021
17 avril 2022
9 avril 2023
31 mars 2024
20 avril 2025
5 avril 2026
28 mars 2027
16 avril 2028
1 avril 2029
21 avril 2030























Nestor M. DOCHAMOU

Vicaire de la paroisse

Vicaire de la paroisse



 COIN JEUNESSE

Que faisons-nous de l’héritage

 que nous ont légué les pères missionnaires ?

Il y a de cela 150 ans, les missionnaires sont venus jusqu’à nous, au Danxomè, nous apportant la Bonne Nouvelle du Christ. Le 18 Avril 1861 reste la date mémorable dans notre pays, où les noms des Révérends Pères Francesco BORGHERO et FERNANDEZ vont toujours résonner en écho dans les casiers de nos souvenirs. OUIDAH, ville historique du Bénin, portera à jamais le flambeau de la ville privilégiée, intimement liée à cette histoire de foi, histoire de salut. D’autres, de nombreux autres emboîteront les pas à ces vaillants missionnaires… Envers eux, nous avons tous un devoir de reconnaissance, un devoir de mémoire. Car « c’est une histoire que nous ne devons pas oublier ; elle confère à l’Eglise locale la marque de son authenticité et de sa noblesse, sa marque comme apostolique. Cette histoire est un drame de charité, d’héroïsme et de sacrifice, qui fait la grandeur et la sainteté de l’Eglise d’Afrique ».

Jeunes, l’ordonnance du Christ à ses disciples, après sa résurrection, de portez la Bonne Nouvelle à toutes les nations, ici encore s’actualise : « Allez dans le monde entier et annoncez la Bonne Nouvelle à toute la création » (Mc 16, 15). Ces vaillants missionnaires de l’Afrique, suivant ces recommandations du Christ ont donné le meilleur d’eux-mêmes avec l’assistance du Saint-Esprit. Et aujourd’hui, nous sommes heureux du salut qu’ils nous ont apporté. Mais le récit de l’histoire de notre évangélisation doit-il toujours se contenter de mentionner les noms de ces héros?

Que faisons-nous de l’héritage que nous ont laissé ces pères ? Si de par le passé, nous avons pu bénéficier des efforts de ces pères, il faut reconnaître que notre maturité dans la foi doit maintenant et plus que jamais être prouvée. Le propre de l’Evangile est de pénétrer les cultures pour les transformer de l’intérieur. Alors, nous sommes-nous vraiment une terre fertile à la Bonne Nouvelle de Jésus? Car, il ne s’agit pas de faire éloge des missionnaires en boycottant l’Evangile. Ils étaient comme nous, jeunes, au moment où ils débarquaient chez nous. C’est dire qu’ils ont offert la fougue de leur jeunesse en sacrifice à l’annonce de la Bonne Nouvelle. Ils ont donné à Dieu le meilleur d’eux-mêmes. La meilleure façon de les honorer aujourd’hui reste que nous laissions transformer notre jeunesse par l’Evangile. Même si ce dernier nous est venu d’ailleurs, sa mise en pratique n’est aucunement une assimilation aveugle de notre vie à l’occidentale. L’Evangile n’appartient pas aux européens. C’est un bien universel que l’Esprit nous a communiqué par des héros de la foi. Leur message est encore plus que jamais actuel. Allons nous hésiter longtemps pour leur emboîter les pas?.

Que faisons-nous de l’héritage que nous ont laissé nos pères ? Cette interrogation doit interpeller la conscience de nombreux chrétiens aujourd’hui, surtout en ces moments où les foyers de tensions se consument sur tout le continent noir. Et dire que les auteurs de ces troubles se réclament aussi du Christ, on s’indigne. Tout compte fait, nous honorons aujourd’hui les pionniers de la foi chez nous. Ils reçoivent des titres posthumes. Faisons l’effort de nous demander si nos actes nous honorent d’abord, respectent le prochain et enfin annoncent Dieu?  

Faisons le choix de ce qui est utile et qui respecte notre dignité et non pas ce qui nous emballe pour nous entraîner dans des folies irresponsables. Comme le dit St Paul, « tout m’est permis, mais tout ne m’est pas utile ; tout m’est permis, mais je ne me laisserai pas asservir par quoi que ce soit » 1 Co 6, 12.

     Elie de DRAVO WHANNOU,

          A nous la jeunesse



COURRIER DES LECTEURS

« Les thèmes abordés par ‘‘Jeunesse infos et partage’’ sont intéressants et d’actualité. Ils permettent aux jeunes de s’instruire et d’agir fidèlement à la foi catholique... »

            Sébastien HOUNDJA

Elève



« Je voudrais d’abord vous remercier pour l’effort qui se fait. Mais pour plus de succès, je souhaiterais une meilleure présentation du bulletin. Je propose aussi que des annonces et des dédicaces soient faites afin de soutenir l’organe. Il serait préférable que les jeunes aient une part plus active dans la rédaction des articles, parce qu’on ne les sent pas assez. Pour finir, je fais remarquer que le volume de la parution est peu par rapport à sa périodicité. »

   Mireille Mahoutin KOUAKANOU

Elève





JOURNEES PAROISSIALES DE LA JEUNESSE

SUR LA PAROISSE SainTE FAMILLE D’ADJARRA

Du Samedi 16 au Dimanche 17 Avril 2011, se sont tenues à Adjarra les Journées Paroissiales de la Jeunesse. Deux jours de retrouvailles et de festivités, c’était pour la jeunesse d’Adjarra l’occasion non seulement de marquer d’une empreinte particulière la fête des Rameaux de cette année, mais aussi de se montrer bien présente au cœur de la vie paroissiale. Commencée timidement dans la journée du Samedi par l’arrivée à contre-gouttes des participants et leur installation, ce rendez-vous connaîtra par la suite une séance de causerie dont le thème s’intitule : « Jeune, sois bâtisseur et missionnaire d’une Eglise rayonnante ». Au cours de l’entretien, l’occasion sera donnée aux jeunes d’exposer quelques-unes de leurs inquiétudes liées à la vie et à certaines pratiques de l’Eglise. Ils ne manqueront pas aussi d’être sensibilisés  sur le devoir d’aimer l’Eglise et surtout de participer, chacun à sa manière, à son édification. La joie de ces retrouvailles va connaître son apothéose avec une soirée récréative meublée de concerts spirituels offerts par chacune des chorales de jeunes de la paroisse et des stations, de théâtre, d’interprétations musicales et de chorégraphies. Le lendemain, dimanche, les activités vont se poursuivre avec, pour l’essentiel, la messe dominicale présidée par le père chargé de la jeunesse paroissiale et animée par la chorale des jeunes. L’événement va ensuite connaître son épilogue après la messe avec une chaîne d’amitié et le mot d’au revoir du vicaire de la paroisse.

        Abbé Nestor DOCHAMOU

                                 Vicaire de la paroisse





 GRATITUDES

Action de grâce au Seigneur !

Merci aux hommes !

Tout en bénissant le Seigneur pour les événements qui, en ces jours-ci, ont mobilisé notre jeunesse paroissiale, le bureau de la coordination des jeunes voudrait remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réussite de ces événements. Nous voulons particulièrement remercier ceux qui nous ont aidés à effectuer le déplacement sur Kétou pour les J.D.J. et sur Ouidah pour les J.N.J. sans oublier leur contribution à l’organisation des Journées de la jeunesse sur notre paroisse. Un grand merci à vous, Monsieur Roger WHANNOU pour votre grand geste de générosité et d’amour pour l’Eglise.

Merci également à vous, messieurs Félicien NOUNAHODE, Fidèle FOHOUNHEDO,  Gervais OKOU, Honoré ALABI, Mathias AZANKPEGBEDE, Pierre HOUNDENOU, Bienvenu TOVIHO, Louis KOUNOUEWA, Anicet HOUNGUEVOU, Médard NOUKONHEFLIN, Donatien METOHESSI, aux couples Alphonse KOUAKANOU et Gaston HOUNHOUI, aux mesdames Valérie HOUNSIKPE, Louise ATINDEHOU, Elisabeth GNONLONFOUN, Edith HOUNSOU, Léontine DEDEWANOU, sans oublier la famille KOUCHOELO. Merci aux Messieurs Jules HOUNGUE, André MEGNIGBETO, Fidèle FOHOUNHEDO et Frédéric VODOUNNOU qui  ont facilité nos déplacements en mettant leurs véhicules à notre disposition.

A tous, nous disons un sincère merci en vous confiant au cœur maternel de Marie.  Joyeuses Pâques!



La coordination des jeunes



SPIRITUELLEMENT

MOIS DE MAI, MOIS DE MARIE

La dédicace d'un mois à une dévotion particulière est une forme de piété populaire relativement récente dont l’usage remonte seulement au XVIII° siècle. Ainsi, Mai fut dédié à Marie ; Mars fut dédié à St Joseph ; Octobre, le mois du Rosaire ; Juin, le mois du Sacré-Cœur ; Janvier, le mois du saint Nom de Jésus; Juillet, le mois du Précieux Sang ; Août, le mois du Cœur Immaculé de Marie ; Septembre, le mois de Notre-Dame des Douleurs ; Novembre, le mois des âmes du Purgatoire ; Décembre, le mois de l'Immaculée Conception.

Le « Mois de Mai, mois de Marie » qui est le plus ancien de ces dédicaces, vit le jour à Rome, d'où il se diffusa progressivement dans toute la catholicité. La promotion de ce « mois de Marie » doit beaucoup aux Jésuites et aux Camiliens qui publièrent plusieurs documents à ce sujet. Particulièrement avec le P. Muzzarelli, il ne s'agissait plus de méditer seulement la vie, les vertus et les privilèges de la Sainte Vierge, mais, de s’en inspirer pour sanctifier la vie quotidienne en pratiquant chaque jour une vertu. Dans cette veine d’idées, chaque jour du mois de mai, les fidèles méditent une vérité de la vie chrétienne en fonction de laquelle ils s’imposent une pratique particulière, puis font une invocation et chantent un cantique à Marie. On recommanda aussi que la veille du premier mai, dans chaque appartement, on dressât un autel à Marie, orné de fleurs et de lumières, devant quoi, chaque jour du mois, la famille se réunirait pour réciter quelques prières en l'honneur de la Sainte-Vierge avant de tirer au sort un billet qui indiquerait la vertu à pratiquer le lendemain. De façon générale, le mois de Mai nous encourage à penser à Marie et à parler d’elle d'une façon toute spéciale.

 R.C.S.



 PAQUES, FAITES LE PASSAGE !...

Le temps passe et passe très vite disons-nous. Les événements eux-mêmes en passant nous bousculent. Qu’ils soient politiques, économiques et religieux. Tout nous oblige à changer, à évoluer et à nous adapter. Avec tous ces passages, beaucoup s’interrogent sur l’avenir ! Et quelqu’un me disait : « ce n’est pas la mort qui m’inquiète, mais c’est l’APRES ! »

C’est vrai, nous aimons la vie: Quel avenir a t'elle ? En ces temps où tant se plaignent de ne plus avoir de point de repère, peut-être serait-il bon de nous demander ce qu’est Pâques?

Pâques signifie Passage ! Mais pas un passage ordinaire. Vivre et mourir, d’accord ! Mais mourir pour vivre ? Bien sûr le grain de blé meurt en terre pour donner l’épi, c’est vu ! Constaté ! Admis ! Reconnu !

 Si Dieu permet à ses créatures de faire un tel passage, celui de mourir, pour revivre autrement, combien ne le ferait-il pas pour l’homme, pour toi, sa créature chérie, préférée, aimée ! La Résurrection du Christ est inscrite dans l’histoire par les historiens eux-mêmes. Qui peut nier l’histoire ? Reconnaissons que tout est passager - même l’homme - Mourir, nous le constatons quotidiennement et ce jour là beaucoup d’entre nous désirent qu’il soit célébré avec dignité, car l’homme dépasse les autres créatures. Baptisés et beaucoup d’autres aspirent à un autre avenir, voire une autre vie dans le respect de notre personnalité. Rencontrant beaucoup de familles qui connaissent la souffrance d’un deuil, permettez-moi d’être témoin et mon témoignage est véridique, qu’en ces heures là très nombreuses, voire la totalité, viennent quêter auprès de l’Église l’assurance que celui ou celle qui nous quitte continue de vivre mais ailleurs et autrement !

Ce jour là ne serait-il pas le plus important Passage ?



Bernard GUTHAPFEL,

Prêtre Français



INTERCESSEURS DU MOIS DE MAI

10 St Isidore, Patron des fermiers.

19 St Yves, Patrons des juristes.

20 St Bernardin de Sienne.

22 St Rita de Cascia, Causes perdues.

30 Ste Jeanne d’Arc, France.



ANGELUS PENDANT LE TEMPS PASCAL

Regina coeli, laetare, Alleluia!
Quia quem meruisti portare, Alleluia!
Ressurrexit sicut dixit, Alleluia!
Ora pro nobis Deum, Alleluia!

V. Gaude et laetare, Virgo Maria, Alleluia!

R. Quia surrexit Dominus vere, Alleluia.



Oremus :

 Deus qui per resurrectionem Filii tui,

Domini nostri Jesu Christi,

mundum laetificare dignatus es,

praesta quasumus, ut per eius

Genetricem Virginem Mariam,

perpetuae capiamus gaudia vitae.

Per Christum Dominum nostrum.

Amen!

R.  Amen!





 A LIRE ABSOLUMENT...



LA ROUTE DU SUCCES!

Sais-tu que la route du succès n’est pas droite ? Il y a une courbe appelée Chute, un rond-point appelé Confusion, des feux rouges du nom d’Ennemi. Tu auras des pannes appelées Epreuves. Mais si tu as des pièces de rechanges appelées Courage, Détermination et Espoir, un moteur appelé Persévérance, une assurance du nom de Foi et surtout un conducteur appelé DIEU, cette route te fera arriver à un endroit baptisé : Succès. Essaie donc!


POUR ALLER DE L’AVANT!

Dans ta vie, exprime-toi sans t’imposer, sans écraser les autres. Cherche à comprendre sans juger. Observe sans dédaigner. Ris sans te moquer. Aime sans compter. Laisse-toi aimer sans te réserver. Sois fidèle et ne trahis jamais. Défends-toi sans offenser. Instruis-toi sans te décourager. Aime la connaissance sans t’en enorgueillir. Crois autrui sans le soupçonner. Admire sans déifier. Défends ta cause sans exposer autrui ni dévoiler son secret. Sois le serviteur de tous sans être servile. Sois le plus humble pour devenir le plus grand.

Que DIEU te protège et t’oigne de l’huile de sa joie !



1er Mai, Fête et tradition

Le 1er mai férié tel qu'on le connaît aujourd'hui a été institué en 1937 par le Front populaire, qui en a fait une fête légale, en référence aux violents affrontements qui s'étaient produits entre forces de l'ordre et ouvriers à Chicago, au XIXe siècle. Ces manifestations avaient été marquées par le décès de plusieurs personnes. Elles sont depuis devenues le symbole des luttes ouvrières.

Pour les chrétiens, cette date marque le jour de la fête de Saint-Joseph le charpentier, l’époux de Marie. C’est le souvenir du travail de Nazareth où, aux côtés de Joseph artisan, Jésus lui-même a travaillé pendant de nombreuses années. De nos jours, cette une journée de fête et de réflexion qui honore le travail humain. A cette occasion, les différents corps de métier font bénir leurs instruments de travail et implore la bénédiction de Dieu sur leurs activités.

Bonne fête aux travailleurs!

RCS



 DISTRACTIONS

Dans la jungle, un athée est poursuivi par un tigre. Au moment où le fauve le rattrape et s’apprête à le dévorer, l’athée se met à genoux et implore Dieu de le sauver.
Tout à coup une lumière apparaît entre le feuillage des arbres, le tigre se fige dans son élan, et la voix de Dieu gronde dans la forêt.

«Comment oses-tu me supplier, toi qui m’as toujours ignoré!!!»

«Je vous en supplie, sauvez-moi, désormais je croirai en vous!»

Dans ces temps difficiles, Dieu jugea intéressant, de pouvoir, à bon compte convertir un athée. «Je veux bien être miséricordieux, mais compte tenu de ton passé, la seule chose que je veuille bien faire, c’est de convertir le tigre en un bon chrétien.»

L’athée poussa un ouf de soulagement.

Au même moment un éclair s’abattit sur l’animal qui retombe à terre.

«Bénissez-moi, Seigneur, s’exclama le tigre, ainsi que la nourriture que je vais prendre. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.»





Un voleur rôde sur le toit d’une maison qu’il veut cambrioler. Sous son poids, la tôle cède et il se retrouve, avec fracas, dans la chambre principale. Un peu étourdi, il lève la tête et voit dans le placard, en face, treillis, kalachnikov, gilet pare-balle et ceinturon.

« Mince alors, se dit-il, je suis chez un militaire ! ».

En se retournant, il se retrouve nez à nez avec le propriétaire des lieux.

Il s’empresse de dire :

« Mon frère, ce n’est pas ce que tu crois ! Je suis un sorcier, mon carburant est fini, voilà pourquoi je suis tombé, ici. Mais sache que je suis vaincu, au nom de JESUS ! Peux-tu me montrer la sortie ? ».



ÉPHEMERIDES DE MAI

1   1937 - La fête du travail est chômée dans toute la France.

5   1818 - Naissance du philosophe et économiste allemand Karl Marx.

13   1840 - Naissance de l’écrivain français Alphonse Daudais.

14   1948 - Proclamation de la nation d’Israël.

15   1561 - Sacre du Roi Charles IX à Reims. Il est seulement âgé de onze ans.

18   1920 - Naissance du polonais Karol Wojtyla : le pape Jean-Paul II.

22   1885 - Mort de Victor Hugo. Plus de 2 millions de personnes assisteront à ses funérailles.

24   1844 - Inauguration de la première ligne télégraphique entre Washington et Baltimore. Le message envoyé par Samuel Morse lui-même était : « Qu’est-ce que Dieu à forgé ? ».

30   1778 - Mort de Voltaire.



RAPPELS

 Lundi 25 Avril 2011, Lundi de Pâques, Galilée à Sota Agboto.

1er Mai, Saint Joseph Artisan, Fête du Travail.

15 au 16 Mai, Hommage à la Croix du Jubilé dans le doyenné d’Adjarra.

31 Mai, Visitation de Marie à Elisabeth sa Cousine.

  

POUR LA PROCHAINE PARUTION

L'EGLISE
ET LA CONTRACEPTION