mercredi 29 juin 2011

Célébration des 150 Ans d'Evangélisation du Bénin dans le doyenné d'Adjarra

 Vue partielle de l'assemblée
lors de la célébration des 150 Ans d'Evangélisation
du Bénin dans le Doyenné d'Adjarra
Adjarra, le Samédi 18 Juin 2011.

Le Père Christian DOSSOU, Curé Doyen d'Adjarra

Le Père Christian DOSSOU,
Curé Doyen de la paroisse Ste Famille d'Adjarra
Présidant la cérémonie des 150 Ans d'Evangélisation
du Bénin dans le Doyenné d'Adjarra
Adjarra, le Samédi 18 Juin 2011.

mardi 28 juin 2011

Paroisse Centenaire Ste Famille d'Adjarra

Voici la demeure de Dieu parmi les hommes !
Eglise de la paroisse centenaire Sainte Famille d’Adjarra.
Cette église a été construite dans les années 70 
par le Révérend Père Jacques SICARD, 
l’un des missionnaires de la paroisse qui, 
avec la grâce de Dieu, 
avait l’aide de ses amis de la France 
et l'indéfectible soutien de ses paroissiens
et de tout le peuple d’Adjarra. 
Elle subira beaucoup de modifications 
architecturales et les travaux de finition 
qui seront réalisés, avec adresse et finesse,
par le père Toni Antun STEFAN. 
Monseigneur Vincent MENSAH la consacrera, 
le samedi 28 décembre 1996.

« Ma Demeure restera au-dessus d’eux, 
je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.  
 Les nations sauront que je suis Yahvé 
qui sanctifie Israël lorsque mon sanctuaire 
sera au milieu d’eux pour toujours » 
(Ez 37, 27.28)

Sainte Famille d'Adjarra



Cette représentation de la Sainte Famille
(érigée dans le chœur à l’intérieur de l’Eglise)
est l’un des souvenirs du jubilée des 100 ans
de la Paroisse Sainte Famille d’Adjarra
(Septembre 2001).
Ici, Jésus, Marie et Joseph
abandonnent les tuniques de la Palestine
au profit du ‘boba’ traditionnel de Porto-Novo
supplanté d’un ‘agbada’ chez Joseph ;
le chapeau ‘gobi’ qui donne l’élégance
n’est pas oublié chez Jésus et Joseph.
C’est la mode vestimentaire traditionnelle du milieu,
certainement empruntée au Nigéria.
Cette représentation symbolise la rencontre foi et culture.

dimanche 26 juin 2011

Le Révérend Père Camille BEL, Fondateur de la Paroisse d'Adjarra

LE REVEREND PERE CAMILLE BEL,
LE « SAINT DU DAHOMEY »
Fondateur de la Paroisse d'Adjarra[1]
Père Camille BEL, ADJARRA 1901-1904
« En souvenir de nos pères dans la foi » 
Ces mots, qui ornent gravement la croix  monumentale plantée dans le sable à la plage de Ouidah, sont comme un devoir de mémoire, un signe de reconnaissance à l’endroit de ces héros qui nous ont apporté la foi. Eux tous, chacun pour sa part, nous ont laissé des témoignages épatants, d’une vie austère, rigoureuse centrée sur Jésus-Christ, leur seul guide et leur motif de vivre. Le Père Camille BEL, est l’un de ces vaillants martyrs qui, déjà de son vivant a été surnommé le « saint du Dahomey » par les autochtones, séduits et charmés par l’exemplarité de sa vie, tant il portant haut le flambeau de sa foi.
Né le 16 Juin 1850, à Cossiou, Diocèse de Grenoble (France), Camille BEL fit la guerre de 1870 comme sergent, souffrant du froid et de la faim, et surtout de la honte de la défaite. Ce souvenir d’humiliation lui restera jusqu’à la fin de sa vie. Il le rappellera même, pendant les derniers jours de sa vie. Entré aux Missions Africaines en 1878, il prêta serment le 21 Novembre 1879 et fut ordonné prêtre le 28 Août 1881. Un an plus tard, en Novembre 1882, il s’embarquait à Marseille pour le Vicariat de la Côte du BENIN. Il fut d’abord affecté à Tokpo au Nigéria, puis pour quelques mois à Agoué. C’était l’époque où le père Ménager bâtissait la jolie tour de l’Eglise. Que de fois le Père BEL monta sur les échafaudages pour surveiller colonnettes et rosaces ! En 1883, au moment de l’érection de la préfecture du Dahomey, dont le centre était Agoué, le père BEL était de retour à Tokpo où il aidait le père Landais à la plantation. « En cultivant cocotiers et cacaoyères, je faisais mon devoir », disait-il bien souvent. La plantation et la ferme de Tokpo étant dirigées selon un plan et une méthode, les moissons furent satisfaisantes. Malgré tout, les deux missionnaires donnaient le meilleur d’eux-mêmes pour maîtriser et travailler le sol, rivalisant d’ardeur pour dompter soleil et humidité. Grâce à leur tempérament exceptionnel, leur dévouement et surtout leur abnégation, ils réussirent là où d’autres avaient échoué. Le Seigneur était avec eux, et bénissait leurs efforts.
L’année 1888 s’estompait quand le Père Bel rentra en congé. En Avril 1889, il accompagna les Pères Chausse et Terrien à Rome. Peu après, le Père Bel regagna sa mission et les activités reprirent de plus belle. D’autres champs de mission l’attendaient. En 1897, Monseigneur Paul PELLET, alors Evêque de Lagos au Nigéria envoya le Père Bel à Kétou. Quatre après, nous sommes en Mars 1901, le même évêque Mgr Pellet l’envoya fonder la mission catholique d’Adjarra.
En réalité, le Père Bel n’a pas été le premier missionnaire à fouler le sol d’Adjarra. Le père Francesco BORGHERO y était déjà passé en Octobre et en Novembre 1864. Le 22 juillet 1868, les pères Claude VERMOREL, Jean-Eugène BOUCHE (son frère Pierre-Bertrand BOUCHE était supérieur à Ouidah) et Jean-Joseph VERDELET y étaient passés également. Mais c’est le père Camille Bel qui fut le premier officiellement envoyé à Adjarra et qui, aussi, le premier missionnaire à aimer véritablement cette belle terre de mission. Ces deux stations, Kétou et Adjarra (il venait de quitter l’une pour l’autre), faisaient partie du Vicariat du Bénin. A l’érection du Vicariat du Dahomey, le 15 Mai 1901, le Père Bel passa à ce nouveau Vicariat, et fut nommé à Zangnanado. Mais cette localité était très peuplée et il fallait aussi une autre stratégie de mission, une autre méthode d’évangélisation. Tout de suite, le père Bel y bâtit une grande chapelle que l’Abbé Kity a reconstruira en 1938. Afin de construire cette chapelle, le Père Bel qui avait déjà passé la cinquantaine d’âge, pétrissait lui-même de ses pieds nus, la terre de barra. L’administrateur Monsieur Mariac qui passait par là, ne fut pas indifférent à cette attitude du père et il réagit vivement : « Mon Père, lui dit-il, je vous défends de continuer ainsi, c’est à vos ouvriers de pétrir cette terre. Vous êtes âgé, vous ne pouvez faire ce travail. Cessez, je vous en prie ! »
Mais notre père missionnaire, avec son humour raffiné répondit à Monsieur Mariac : « C’est bien, mon commandant ; l’évangile dit : rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu, j’obéis. »
De Zangnanado, le père Bel écrivait en 1910, à Monseigneur Pellet, son supérieur qui était encore en mission au Nigéria : « Arrivé en mission, ce n’est pas suffisant de pérorer. En effet, On instruit les âmes par la parole,  dit le bienheureux Père Chevrier, votre premier supérieur, mais on les sauve par la souffrance » et, en homme d’expérience, il dit encore : « Le maître est bon, mais juste, il faut payer les grâces qu’il donne, et pour obtenir de grandes grâces, il faut les acheter. » Tout ces propos témoignaient du goût que le père Bel avait le travail manuel, et aussi ses ascèses et ses mortifications. Le père regrettait surtout le temps qu’il a perdu, et pourtant, il y aurait dans sa vie de quoi remplir plusieurs existences. « Je ne suis qu’un soldat de carton, rempli d’amour-propre », écrivait-il. Ces qualités de missionnaire, de témoins du Christ plongé dans la foi et dévoué pour mission nous retracent les qualités morales et spirituelles d’un homme de Dieu que les autochtones surnommeront bien volontiers le « saint de Dieu », certainement à cause de son exemplarité de vie. Mais, qu’en est-il de son portrait ?
Le Père Pélofy nous présente le Père Bel comme un homme de haute taille, de bonne force physique. Il avait le sourire au coin des lèvres, et une pointe de fine malice dans ses réponses. C’était un austère et saint missionnaire, rigoureux avec lui-même jusqu’à l’extrême. Il ne dormait jamais dans un lit et sous une moustiquaire. Toute la nuit, à Zangnanado, où les moustiques sont « féroces », il se promenait dans sa chambre en priant Dieu. La fatigue était-elle trop forte, il s’allongeait sur une chaise longue, priait encore, sommeillait une heure à peine et reprenait sa promenade priante. Seul, il se contentait d’une nourriture pauvre. Recevait-il quelqu’un, la table était généreuse. A plus de 60 ans, il ne craignait pas d’aller à vélo jusqu’à Abomey, distant de 70 km, pour visiter le père Vacheret. « Vous vous tuez, Père bel » lui disait-on. « Vie dure fait vieillir », répondit-il en souriant.
Il passa les derniers temps de sa vie à Ouidah. C’était alors la guerre de 1918. Il ne lisait plus les journaux, qui fatiguaient sa vue et son esprit. Le grand âge et la maladie commençaient à avoir raison de lui. « J’ai fait, disait-il, l’autre guerre, quand j’étais jeune. Je suis trop vieux pour suivre celle-ci, qui est trop longue ; je prie Dieu pour la France, et je fais avec le Diable une guerre qui ne finira qu’à ma mort. » Le 12 Février 1918, à Ouidah, le Père Camille BEL rendit l’âme, complètement usé, ne se reposant jamais de travailler, de prier et de souffrir.
La note dominante de sa vie, fut une constante fidélité, à tous ses exercices de règle, et cela, dans une vie essentiellement active.

Rodin Chrysal SEDAGONDJI


[1] Cette biographie a été rédigée d’après les notes du Cahier N° 1 de la Société des Missions Africaines

samedi 25 juin 2011

150 Ans d'évangélisation, le Doyenné d'Adjarra en fête!

150 ans d’évangélisation au Bénin. 
Le doyenné d’Adjarra marque l’événement !
Le Samedi 18 Juin 2011, les paroisses de Katagon, Wadon, Missérété, Malanhoui, Atchoukpa, Médédjonou se sont donné rendez-vous sur la paroisse d’Adjarra pour vivre en doyenné le jubilé des 150 ans d’évangélisation dans notre pays.
            Après l’accueil et l’installation des fidèles, le temps fut immédiatement au rosaire prié avec grande ferveur. Dans cette ambiance de recueillement, la communauté chrétienne était alors disposée à vivre la messe solennelle. Commencée à 10h 30, cette    messe sera présidée par le Rd Père Christian DOSSOU, le curé doyen d’Adjarra, avec la participation de 12 pères concélébrants. Dans son homélie, le Père Pyrrhus AGONHOSSOU, curé de Vakon, a saisi l’occasion pour rappeler l’historique de l’évangélisation au Bénin jusqu’à son avènement dans le diocèse de Porto-Novo. Ce retour au passé savamment opéré par le prédicateur permit à l’assistance d’admirer la bravoure, la vaillance et l’intrépidité de ces missionnaires qui n’ont pas reculé devant les menaces de notre climat et devant beaucoup d’autres difficultés éprouvées ça et là : fétichisme, maladies, etc. L’intérêt de cet historique pour l’assemblée constituée d’environ 400 fidèles ne sera pas négligeable. Nous avons le devoir de continuer l’œuvre des missionnaires. Le prédicateur y insista beaucoup en invitant chaque fidèle à s’investir de son mieux pour que le relais de l’Evangile ne s’arrête pas en son temps. Actualisant l’Evangile du jour, il adjurait les fidèles à ne pas se laisser emprisonner par nos préoccupations ordinaires de manger et de boire. Il s’agira pour chacun de se donner corps et âme à la tâche qui est la sienne dans l’Eglise et de l’accomplir avec désintéressement comme l’ont fait les missionnaires.
            On n’aura pas vu le temps galoper : près d’une heure d’horloge au compte de l’action de grâce ; tellement, elle était enthousiasmante, chantante et dansante. La messe prit fin sous les coups de 13 heures. Le moment fut aussitôt aux agapes fraternelles, pique-nique en plein air et détente. Près de trois heures furent consacrées à d’autres manifestations : prestations des différentes chorales, sketches, jeu-concours.
            Pour que la communauté puisse bénéficier des indulgences liées à des rassemblements de ce genre, le Père Christian DOSSOU, curé doyen, fit réciter à la fin des manifestations la prière du jubilé. Il rappela ensuite les autres conditions à remplir pour l’effectivité de ces indulgences. Enfin, c’est avec la bénédiction de tous les pères présents que le peuple de Dieu s’en est allé,  heureux d’avoir vécu et marqué à sa manière un si grand événement.
                                                                                                            Abbé Bienvenue VIDJINLOKPON

Le pélerinage de la Croix du Jubilé

150 ans d’évangélisation au Bénin :
Le doyenné d’Adjarra reçoit la croix du Jubilé
Le lundi 16 Mai 2011, il sonnait 16h 50, lorsque le véhicule qui transportait la croix du jubilé fit son entrée sur la paroisse Sacré-Cœur de Wadon où la croix devait être accueillie avant d’être acheminée vers Adjarra, la paroisse doyenne. Etaient présents les pères du doyenné, l’équipe sacerdotale de la paroisse d’Attakè qui devait transmettre la croix au doyenné d’Adjarra et une foule de chrétiens en liesse. La croix du Christ connut alors un accueil chaleureux animé par la chorale sèxwégnon de la paroisse de Wadon. Après une brève cérémonie de transmission de la croix dirigée par le Rd Père Jean-Baptiste DAKPOGAN, curé doyen de la paroisse sainte Anne d’Attakè, l’accueil devait s’enchaîner avec une paraliturgie dirigée par le Rd Père Hervé GBENOU, curé de la paroisse de Wadon. Grâce à la prédication du Père Dieudonné BOGNON, curé de Malanwi, les fidèles seront une fois de plus éclairés sur le sens et les bienfaits de la croix dans la vie du Chrétien. Après cette première cérémonie qui prenait fin vers 17h 30, la croix sera acheminée vers la paroisse d’Adjarra où elle fut aussi très chaleureusement accueillie. Sous la direction du curé doyen, le Rd Père Christian DOSSOU, elle fut exposée à l’intérieur de la chapelle et laissée à la libre vénération des fidèles jusqu’à 21 h. A cette heure, la cloche rassembla bon nombre de fidèles de la paroisse pour une messe en l’honneur de la croix glorieuse. Après la messe, la libre vénération va continuer avec les fidèles jusqu’à minuit. Le lendemain, à partir de 8 heures, les autres paroisses du doyenné, à savoir Malanwi, Mèdédjonou, Atchoukpa et Wadon vont passer tour à tour pour célébrer l’Eucharistie et vénérer la croix. Nous mentionnons ici que vu l’immensité du territoire du doyenné d’Adjarra, ce dernier a été pour la circonstance scindé en deux secteurs. Les paroisses qui sont jusque ici intervenues dans les célébrations constituent le premier secteur. Donc, après ces tours de passage, la croix sera acheminée au soir du mardi 17 Mai vers la paroisse de  Missérété qui constitue le second secteur avec les paroisses de Vakon et de Katagon. Ici encore, les fidèles feront preuve d’une ferveur impressionnante, depuis l’accueil jusqu’aux différentes célébrations qui ont pratiquement suivi le même schéma que le premier secteur. C’était là la dernière étape du séjour de la croix du jubilé dans le doyenné d’Adjarra. Le lendemain, Mercredi 18 Mai vers 16h 30, la croix jubilaire devra être arrachée à la grande affection des fidèles de Missérété pour continuer désormais son périple sur le doyenné de Sakété.

                                                                                      Elie de DRAVO WHANNOU
A nous la jeunesse

Remerciements

GRATITUDES
Action de grâce au Seigneur !
Merci aux hommes !
Tout en bénissant le Seigneur pour les événements qui, en ces jours-ci, ont mobilisé notre jeunesse paroissiale, le bureau de la coordination des jeunes voudrait remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réussite de ces événements. Nous voulons particulièrement remercier ceux qui nous ont aidés à effectuer le déplacement sur Kétou pour les J.D.J. et sur Ouidah pour les J.N.J. sans oublier leur contribution à l’organisation des Journées de la jeunesse sur notre paroisse. Un grand merci à vous, Monsieur Roger WHANNOU pour votre grand geste de générosité et d’amour pour l’Eglise.
Merci également à vous, messieurs Félicien NOUNAHODE, Fidèle FOHOUNHEDO,  Gervais OKOU, Honoré ALABI, Mathias AZANKPEGBEDE, Pierre HOUNDENOU, Bienvenu TOVIHO, Louis KOUNOUEWA, Anicet HOUNGUEVOU, Médard NOUKONHEFLIN, Donatien METOHESSI, aux couples Alphonse KOUAKANOU et Gaston HOUNHOUI, aux mesdames Valérie HOUNSIKPE, Louise ATINDEHOU, Elisabeth GNONLONFOUN, Edith HOUNSOU, Léontine DEDEWANOU, sans oublier la famille KOUCHOELO. Merci aux Messieurs Jules HOUNGUE, André MEGNIGBETO, Fidèle FOHOUNHEDO et Frédéric VODOUNNOU qui  ont facilité nos déplacements en mettant leurs véhicules à notre disposition.
A tous, nous disons un sincère merci en vous confiant au cœur maternel de Marie.  Joyeuses Pâques!

La coordination des jeunes

JMJ à Adjarra

JOURNEES PAROISSIALES DE LA JEUNESSE
SUR LA PAROISSE SainTE FAMILLE D’ADJARRA
Du Samedi 16 au Dimanche 17 Avril 2011, se sont tenues à Adjarra les Journées Paroissiales de la Jeunesse. Deux jours de retrouvailles et de festivités, c’était pour la jeunesse d’Adjarra l’occasion non seulement de marquer d’une empreinte particulière la fête des Rameaux de cette année, mais aussi de se montrer bien présente au cœur de la vie paroissiale. Commencée timidement dans la journée du Samedi par l’arrivée à contre-gouttes des participants et leur installation, ce rendez-vous connaîtra par la suite une séance de causerie dont le thème s’intitule : « Jeune, sois bâtisseur et missionnaire d’une Eglise rayonnante ». Au cours de l’entretien, l’occasion sera donnée aux jeunes d’exposer quelques-unes de leurs inquiétudes liées à la vie et à certaines pratiques de l’Eglise. Ils ne manqueront pas aussi d’être sensibilisés  sur le devoir d’aimer l’Eglise et surtout de participer, chacun à sa manière, à son édification. La joie de ces retrouvailles va connaître son apothéose avec une soirée récréative meublée de concerts spirituels offerts par chacune des chorales de jeunes de la paroisse et des stations, de théâtre, d’interprétations musicales et de chorégraphies. Le lendemain, dimanche, les activités vont se poursuivre avec, pour l’essentiel, la messe dominicale présidée par le père chargé de la jeunesse paroissiale et animée par la chorale des jeunes. L’événement va ensuite connaître son épilogue après la messe avec une chaîne d’amitié et le mot d’au revoir du vicaire de la paroisse.
        Abbé Nestor DOCHAMOU
                                 Vicaire de la paroisse

Chapelle d'Adoration

Projet de construction
chapelle d'Adoration et Sanctuaire Marial.
Apportez votre pierre à l'édifice de cette œuvre de charité.
Dieu vous le rendra au centuple!
"VOICI LA DEMEURE DE DIEU PARMI LES HOMMES" 

jeudi 23 juin 2011

Jeunesse Infos et Partage 001 /Janvier 2011

JEUNESSE INFOS & PARTAGE
BULLETIN MENSUEL PAROISSIAL
D’INFORMATIONS
ET DE PARTAGE DE LA JEUNESSE
DIOCESE DE PORTO-NOVO
PAROISSE SAINTE FAMILLE D’ADJARRA
B.P. 02 ADJARRA / Tél : +229.20.27.40.27 /
                  (N° 001 / Janvier 2011)                              ********************************************************************                                                                         
jesus est-il vraiment né le 25 decembre ?

A L’ECOUTE DU CURE
Meilleurs Vœux
Frères et sœurs bien aimés du Christ,
Une année s’achève. Une nouvelle commence.
Pour l’heure, nous n’avons que des motifs d’action de grâce. Beaucoup de choses, beaucoup d’événements, tant heureux que malheureux, ont jalonné les sentiers de l’année écoulée. Que le bilan soit positif ou négatif, cherchons à aller de l’avant dans la recherche constante du bien les uns des autres.
Cette fois-ci encore, Dieu nous offre 365 nouvelles pages à remplir de bonnes actions. En faisant les projets de cette nouvelle année, pensons à la redynamisation de la jeunesse encore léthargique chez nous. Prenons à cœur les projets de notre paroisse en chantier.  Et que le Seigneur exauce mes vœux à l’endroit de chacun et de tous!

'Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller
Sur toi son visage,  qu'il se penche vers toi !
Que le Seigneur tourne  vers toi son visage,
Qu'il t'apporte la paix !'

Père Christian DOSSOU
Curé Doyen d’ADJARRA


POUR EN SAVOIR PLUS…
JESUS EST-IL VRAIMENT NE LE 25 DECEMBRE ?
Pendant longtemps, les chrétiens ne se sont pas posé la question de la date précise. En fait, la première fête chrétienne est le dimanche, célébrée chaque semaine en souvenir de la Résurrection. C’est ensuite le cycle de Pâques qui s’est progressivement mis en place. Ce n’est que vers le IVème siècle (à Rome : entre 325 et 354 ap. J-C.) que les chrétiens ont commencé à fêter la Noël comme naissance du Christ, Soleil levant qui vient nous visiter.
L’une des questions qui pullulent au sujet de la Noël est de savoir si le 25 Décembre, jour où les chrétiens  célèbrent traditionnellement cette fête, est vraiment la date de la naissance de Jésus. Pour répondre à cette question, reconnaissons tout de suite que les Évangiles ne donnent aucune précision sur la date de la naissance de Jésus.  Mais si cette naissance est aujourd’hui fêtée le 25 Décembre, sachons que cette date est entièrement conventionnelle et n’a rien d’un « anniversaire ». La fête de Noël n’est pas en réalité un « anniversaire » de la naissance de Jésus, comme le pensent certains. Il s’agit plutôt du pur souvenir d’un événement qu’on ne saurait dater avec précision mais dont le rappel plonge l’esprit du chrétien dans le mystère du Dieu  qui a pris chair pour sauver l’homme en partageant la même condition que lui.
Mais pourquoi avoir choisi le 25 Décembre pour cette fête ? Autrefois, la date du 25 Décembre était celle d’une fête païenne. C’était le jour où les Romains fêtaient le Sol Invictus, Soleil invincible Par cette fête, les Romains célébraient la remontée du soleil après le solstice d’hiver qui a lieu le 21 Décembre. A cette époque, la fête de Noël était célébrée chez les chrétiens le 6 Janvier, date à laquelle on célèbre aujourd’hui l’Epiphanie. Mais au IVème siècle, probablement  en l’an 354, l’Eglise a fixé la fête de Noël au 25 Décembre pour faire coïncider la venue du Christ, « Soleil de justice », avec la fête romaine du Sol Invictus. C’était là le moyen pour affirmer que le Christ est le véritable Soleil qui se lève sur le monde. Quant à l’heure de minuit, elle marque de manière symbolique l’arrivée d’un nouveau jour. On ne célèbre donc pas plus aujourd’hui qu’aux temps anciens une date reconnue exacte du point de vue historique, mais une réalité importante pour l’Eglise, qui n’est pas liée au jour : la manifestation du Christ sur la terre.

Nestor M. DOCHAMOU
Vicaire de la Paroisse Ste Famille d’Adjarra


 COIN JEUNESSE
Lève-toi et marche !
Il y a 110 ans déjà qu’a été fondée notre paroisse. Et jusque-là, tous les efforts pour enraciner un mouvement de la jeunesse restent encore préliminaires. La minorité engagée s’essouffle et l’inquiétude par rapport à la majorité des jeunes passifs suscite des interrogations. Que faire?
Il faut vivre sa jeunesse et non la subir. Au sein de l’Eglise, cadre d’expression de la foi en un seul Dieu, cette vie appelle à un engagement, à une responsabilité sans laquelle il est inutile de s’appeler jeune.
Pour qui l’ignore, la jeunesse, c’est surtout un état d’esprit. On peut être au soir de sa vie et avoir encore l’esprit jeune et florissant. C’est à ce titre que le St Père, le Pape Jean Paul II, a été proclamé le Pape des jeunes. Aujourd’hui encore, son souvenir est vivace chez beaucoup de jeunes.  Ce n’est pas seulement une affaire d’âge ou de situation matrimoniale.
C’est donc une erreur de penser qu’après le mariage, les jeunes gens ne sont plus jeunes et ne peuvent plus s’engager à une activité de jeune. Ce comportement entrave notre paroisse. Face au monde aujourd’hui, la jeunesse d’Adjarra doit prendre conscience de sa place dans la société. Chacun a des capacités, des talents, des qualités dont le simple fait d’être doué invite à se mettre au service des autres.
 Chacun doit se dépenser au contraire de l’ouvrier  qui a enfoui le talent jusqu’à l’heure des comptes. Soyons des jeunes actifs et engagés et non des jeunes de dimanche, des jours de Noël, de la Ste Famille, de l’Epiphanie, de Pâques… Vivons chrétiennement et engageons-nous pour l’Eglise, pour notre paroisse. La forme de l’Apostolat des laïcs que nous sommes est le témoignage de toute une vie inspirée par la foi, l’espérance et la charité. C’est le moment plus que jamais de s’engager et rapidement pour le développement de notre paroisse. Réveillons les structures de la jeunesse encore léthargique. Redynamisons nos mouvements de jeunes. Engageons-nous. Il est temps! La vie et le développement de notre paroisse incombent à chacun de nous tous.

Invitation
Vous resterez jeunes tant que vous resterez réceptifs.
Réceptifs à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptifs aux messages de la nature, de l'homme et de Dieu.
R.C.S.


A LIRE ABSOLUMENT...
Il était une fois quatre individus qu'on appelait:
Tout le monde - Quelqu'unChacun et Personne.
           
Il y avait un important travail à faire,  Et on a demandé à Tout le monde de le faire. Tout le monde était persuadé que Quelqu'un le ferait.
Chacun
pouvait l'avoir fait, mais en réalité Personne ne le fit.
Quelqu'un se fâcha car c'était le travail de Tout le monde. Tout le monde pensa que Chacun pouvait le faire. Et Personne ne se doutait que Quelqu'un le ferait… En fin de compte, Tout le monde fit des reproches à Chacun. Parce que Personne n'avait fait ce que Quelqu'un aurait pu faire.

*** MORALITÉ ***
Sans vouloir le reprocher à Tout le monde, Il serait bon que Chacun fasse ce qu'il doit faire sans nourrir l'espoir Que Quelqu'un le fera à sa place… Car l'expérience montre que  là où on attend Quelqu'un,  généralement on ne trouve Personne!

Proposé par CRS

DISTRACTIONS
 Jésus à la crèche
C’est la nuit de Noël. 
Chacun rentre chez lui après minuit-chrétien, comme pour prolonger dans l’intimité familiale, la fête de la nativité du Fils de Dieu.
A table pour le réveillon, Junior interroge son père.
« Dis papa, il faisait quoi comme métier, Joseph?
Il était charpentier et construisait des maisons.
Et Marie, elle faisait quoi?
Elle était à la maison pour s’occuper de Jésus.
Ah bon! Et pourquoi ils l’ont mis à la crèche  alors? »

Communiqué de presse
Le gouvernement vient de décider que le 26 Décembre prochain, il sera interdit de consommer la viande de mouton et de volaille, sur tout le territoire. Si l’expérience est concluante, à partir du 1er Janvier, la mesure sera adoptée pour les porcs. Avis donc aux amateurs. A bon entendeur !…


JEUNES D’ADJARRA,
FAISONS TOUS UN VŒU
ET CONSACRONS CETTE NOUVELLE ANNEE
A LE RENDRE REALISABLE!
HEUREUSE ET SAINTE ANNEE 2011
A CHACUN ET A TOUS!

RAPPELS
26 Décembre: Sainte Famille, fête patronale de la paroisse d’Adjarra.
02 Janvier: Epiphanie du Seigneur. Manifestation du Dieu-Enfant au monde païen.
09 Janvier: Baptême du Seigneur,   dans les eaux du Jourdain.
25 Janvier: Conversion de St Paul, Apôtre.
30 Janvier: Journée mondiale des lépreux.

ÉPHEMERIDES DU MOIS
Le 1er janvier 1622 : Pour la première fois, le 1er Janvier est le premier jour de l'année. Auparavant l'année commençait en effet le 1er Mars.
Le 3 janvier 1520: Le pape Léon X excommunie le moine Martin Luther. Ce dernier donnera naissance au protestantisme.
Le 3 janvier 1957 : La première montre à pile est lancée par Hamilton Watch.
Le 4 janvier 1900 : L'immatriculation des automobiles devient obligatoire.
Le 5 janvier 1965 : Il est désormais possible de célébrer la messe en français. Les traditionnalistes qui s'y opposent sont dirigés par monseigneur Lefebvre.
Le 7 janvier 1841 : Victor Hugo est élu à l'Académie française.


CHERS AMIS,
TOUTES VOS QUESTIONS
BRULANTES, LES SUJETS D’INTERET
GENERAL RELATIFS A LA JEUNESSE
ET TOUTES VOS SUGGESTIONS
SONT LES BIENVENUS
POUR MIEUX ENRICHIR
LES PROCHAINES PARUTIONS.


THEME DE LA PROCHAINE PARUTION
JESUS ETAIT-IL
LE SEUL FILS DE JOSEPH ET DE MARIE ?

Equipe sacerdotale

Bientôt disponible

Messe

Bientôt disponible

Vocations

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Chorales

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