lundi 12 septembre 2011

Jeunesse Infos et Partage 012 / Septembre 2011


JEUNESSE INFOS & PARTAGE
BULLETIN MENSUEL PAROISSIAL
D’INFORMATIONS ET DE PARTAGE DE LA JEUNESSE
DIOCESE DE PORTO-NOVO
PAROISSE SAINTE FAMILLE D’ADJARRA
B.P. 02 ADJARRA / Tél : +229.20.27.40.27
(N° 012 / Septembre 2011)  

DES PRÊTRES 
POUR TOUJOURS


EDITORIAL
Bien chers frères et amis,
            Du sacerdoce, on n’en parlera jamais assez. Il y a justement deux semaines, trois jeunes de notre paroisse (les pères Robert DJOSOU, Mathieu HOUNTON et Anatole FADEYI) nous associaient à leur action de grâces pour le don du sacerdoce que le Seigneur leur a fait. Aujourd’hui encore, un autre jeune, plus fils d’Adjarra que d’ailleurs revient au bercail pour chanter à Dieu sa reconnaissance, sa gratitude filiale. Et pour cause? Anicet Rodolphe Kpessou AHOUMENOU, après sa formation au séminaire, a reçu l’imposition des mains de son évêque, Mgr René Marie Ehouzou, le 15 Août dernier qui le classe désormais dans le rang des prêtres.
« Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait?
J’élèverai la coupe du salut. J’offrirai le sacrifice de louange »
            Chers amis, la mentalité contemporaine a du mal à comprendre des jeunes qui, face aux attraits du monde, choisissent de gré de devenir prêtre. Folie?
Nous devions en réalité offrir tout notre soutien spirituel à ces jeunes qui contre vents et marées font ces options et y tiennent. Ce faisant, nous aussi, nous avons une part d’honneur, une part de grâces à gagner. Mais, n’oublions pas qu’à côté de ces engagements, notre responsabilité est grande. Soutenir une vocation, n’est pas chose facile…
Aujourd’hui, nous sommes dans la joie. C’est la fête. Mais cette fête ne doit pas nous fait perdre de vue tout ce qui a été consenti et investi pendant des années, de matériel, de spirituel et de moral pour que nous soyions ici aujourd’hui: gratitudes aux hommes, actions de grâces à Dieu! Que la fête soit belle!
Abbé Anicet, duc in altum!...

Père Christian DOSSOU
Curé Doyen d’Adjarra


« Le courage d’être prêtre »
Ce texte est une contribution du Père Joseph AZONHOUMON à cette parution.

                Voilà le titre d’un livre sur le Sacerdoce paru après Vatican II, et après la chute vertigineuse des vocations sacerdotales, surtout en occident. Aujourd’hui, au début du troisième millénaire, il faut du courage pour devenir prêtre. Il faut du courage pour :

                -dire un oui définitif à Dieu, et ceci contre la pensée faible
                -accepter de servir, et ceci contre une mentalité d’auto affirmation
                -se consacrer dans le célibat, et ceci contre une société de plaisir.

                Dire un oui définitif à Dieu
                L’homme d’aujourd’hui, les jeunes d’aujourd’hui ont peur du définitif. Ils ne s’en croient pas capables. Et ce, dans le sacerdoce comme dans le mariage comme dans le travail…Or le sacerdoce est un oui définitif, conscient, courageux et joyeux à Dieu. Il faut du courage, un courage qui n’annule pas une certaine peur ni une certaine appréhension. Tout prêtre a passé par des moments de questionnement et de doute. Mais il a fait le saut dans le vide, tout en sachant qu’en bas, il y a un Père qui attend, les mains ouvertes. Car en fin de compte le oui définitif est un acte de foi. Je saisis cette occasion pour dire à mes confrères les nouveaux prêtres qu’avec la grâce de Dieu, ils sont capables de grandes choses, ils sont forts en Celui qui les fortifie. Il n’y a rien de trop pour Dieu. Ils peuvent rester fidèles à leurs engagements s’ils restent fidèles au Christ. Qu’ils n’oublient pas qu’ils feront toujours l’expérience de la faiblesse et du péché, ça fait partie du  «  jeu » de la consécration. Qu’ils n’aient pas peur, cela  aussi est un acte de foi dans celui qui, seul, est fidèle éternellement. Ainsi les jeunes qui reçoivent l’appel  de Dieu à devenir prêtres n’ont plus de raison d’hésiter à y répondre.

                Le courage de servir
                C’est le sens du sacerdoce ministériel que tout prêtre reçoit. Ministre veut dire serviteur. Serviteur du Seigneur qui appelle et serviteur du sacerdoce royal des fidèles chrétiens ou non chrétiens dont il prend la charge et au milieu desquels il a à vivre. Ce choix du service ne fait pas peur comme le premier, mais il n’est pas compris. L’homme d’aujourd’hui a une telle idée de sa dignité qu’il n’arrive pas à concevoir que l’on puisse consacrer toute sa vie à un service gratuit, total, parfois même ingrat. Mais si se consacrer au service n’est pas compris, néanmoins il fait choc, il impressionne. Il porte, il oblige même à réfléchir et à se poser des questions. S’il est bien vécu, il est finalement apprécié. Nous avons l’exemple de St Vincent de Paul et de la Bienheureuse Thérèse de Calcutta. Cela n’empêche que de la part de l’appelé, il requiert du courage. Un courage envers lui-même d’abord. Un courage pour mener une vie de service soutenu, continu, gratuit, ingrat, incompris, exploité, silencieux, joyeux. Ce n’est pas facile, il y faut la foi de celui qui voit l’invisible, comme Abraham. Mais le prêtre ne pourra pas relever ce défi sans une vie de prière, le don de lui-même et d’union intime avec le Christ qui l’appelle.

                Le courage du célibat consacré
                Si le premier courage fait peur, si le deuxième est incompris, le troisième semble franchement être inutile. Le courage du célibat consacré prend la forme d’un véritable défi. Courage pour ne pas considérer le célibat comme une simple loi canonique, mais comme un don, une grâce, un charisme. Courage pour aborder le célibat consacrer du côté positif, pas simplement négatif (ne pas se marier, ne pas avoir d’enfants). Le positif signifie une voie de sainteté, une fécondité spirituelle, une paternité spirituelle et nombreuse (Abouna=Père en Arabe), une réalisation de soi au niveau personnel, affectif, social et spirituel.
                Courage pour ne pas tomber dans la mentalité d’un vieux célibataire triste, dur, fermé et critique. Un prêtre triste est un triste prêtre. Il y a une véritable joie à ne vivre que pour le Christ. Elle n’est pas évidente cette joie. Comme les anciens prêtres, les nouveaux la vivront au jour le jour, avec des hauts et des bas. Ils apprendront à faire l’équilibre entre les exigences de leur consécration totale à Dieu et l’acceptation sereine des limites de leurs caractères, de leurs tempéraments, de leurs faiblesses et même de leurs infidélités. C’est que le célibat consacré est une vertu comme les autres : comme la charité, l’humilité, le pardon…On ne l’acquiert jamais définitivement. On y tend et on arrive là on arrive. C’est une grâce qu’on ne mérite jamais mais qu’on demande toujours à Dieu.
                Chers confrères, Dieu vous a appelés trois fois : la première fois, il vous a appelés à la vie, la deuxième à la foi par le baptême et maintenant au sacerdoce. C’est une nouvelle vie qui commence, une vie fondée sur le courage. Courage donc, et, surtout, ne regardez jamais en arrière.
                Daigne le Maître de la moisson vous y aider !
                Fructueux ministère !
               
Abbé Joseph AZONHOUMON,
Tunis



Seigneur,
 je te prie pour la vocation de mes enfants,
afin que, quel que soit ce que tu as déterminé pour chacun d'entre eux,
ils obtiennent la grâce de le découvrir et de l'accepter conformément à ta volonté,
qu'ils s'y donnent docilement et généreusement,
accomplissant fidèlement les devoirs qui y correspondent.
 
Et si,
en ton infinie bonté, tu veux les appeler à ton service,
donne-moi, Seigneur, un cœur généreux et bien disposé
qui apprécie en sa magnanimité le don inégalable
de la vocation sacerdotale et de la vie consacrée.
  Donne-moi, Seigneur,
la joie et l'humilité de reconnaître et de te remercier
d'une si féconde bénédiction.
  Amen.

CHRONIQUE SACERDOTALE
La beauté du prêtre

                La beauté du prêtre tient à la beauté de la grâce sacerdotale déposée en lui, elle tient à cette incomparable configuration unique du prêtre à l’Unique Prêtre, à l’Unique Grand Prêtre, à Jésus-Christ.
                Cette beauté n’a rien de ressemblant à une quelconque esthétique physique ou encore à une quelconque proportion des formes du visage. La beauté du prêtre dépasse le visible, elle passe le saisissable, elle transcende l' humainement touchable. Du coup, la beauté du prêtre devient inaltérable, du fait même du caractère indélébile dont l’être est frappé. Elle est inscrite dans la durée, dans la persévérance, dans le pour-toujours en sorte que les pires des pires revers de l’existence ne sauraient l’entamer. Tenez ! Mgr Dominique Rey raconte qu’un jour, on signala au Pape Jean-Paul II, que l’on avait rencontré et reconnu, place Saint Pierre à Rome, un prêtre devenu mendiant. En conclusion d’une vie gagnée par l’errance, atteinte par la déchéance, ruinée par la mélancolie et mise en lambeaux par l’alcoolisme, ce prêtre avait claqué les portes de son ministère sacerdotal. Jean-Paul II affaibli par la nouvelle, fit chercher et rechercher le misérable dans tout Rome. Celui-ci fut accueilli au Vatican et le Pape se mit à genoux et se confessa à lui. Jean-Paul II venait de ressusciter définitivement en cet homme la dignité perdue de son sacerdoce, il le poussa à retrouver la beauté que Dieu avait mise en lui au jour de l’ordination.
                La beauté du prêtre tient aussi à chacun de ses actes ministériels qui nous rajeunit, nous transfigure, nous incorpore à la vie du Dieu qui est et qui ne change pas.
La beauté du prêtre est enfin action de grâce parce que logée dans la permanence du Fiat, du Me voici, du Oui à l’appel reçu, un Oui porté par la prière, un Me voici soutenu par tant et tant d’efforts, un Fiat entretenu par moult bras et quantité d’investissements ; action de grâce parce que beauté façonnée par toutes les personnes rencontrées, certainement servies -peut-être desservies-, beauté façonnée par les drames humains dont le prêtre est le confident, beauté façonnée par les multiples signes de la Providence dont il est le témoin privilégié, par les œuvres du Seigneur dont il est l’instrument.
                Suprêmement, ultimement, la beauté du prêtre tient de la beauté du Christ et la beauté du Christ éclate dans sa passion. C’est en effet ce qui en lui a été le plus défait que Dieu a rendu le plus parfait. La vraie beauté est donc sacrificielle, entendu qu’elle est pascale puisqu’elle révèle le don en même temps qu’elle relève du don et de l’offrande de soi. Elle assume la douleur de la croix en laquelle elle s’accomplit, elle ne peut pas prétendre éviter le tragique du ministère, le tragique de l’existence, le tragique de la vie.
Prêtre, n’oublie pas ta beauté. Elle est la splendeur du vrai.
Le monde a besoin de cette beauté pour ne pas sombrer dans la désespérance.

Extrait de Chronique Sacerdotale du Père Frédéric KOGUE
Archidiocèse de Cotonou

 LE PRÊTRE
 C’est au travers de trois fonctions que le prêtre, selon le désir de Jésus lui-même, se mettra au service de l’Eglise et qu’il témoignera dans le monde de l’actualité de la Bonne Nouvelle.

L’homme de l’Evangile
Le prêtre est d’abord celui qui annonce la Bonne Nouvelle, un évangile en lequel il croit profondément, qui est pour lui source de vie et raison d’être de toute son existence. Il est alors un homme de parole (appelé à prendre la parole si souvent) et l’homme de la Parole (celle qui ne vient pas de lui, mais de Dieu dont il est le porte-parole et le témoin).

L’homme de la messe et des sacrements
Dire qu’il est l’homme de la messe, ce n’est pas l’enfermer dans les sacristies ou le réduire aux cérémonies religieuses. Il est, fondamentalement, au service d’une communauté — celle des croyants, le peuple de Dieu — qui célèbre son Dieu et se nourrit spirituellement, par des paroles et par des gestes, des dons que le Seigneur lui fait. C’est un mystère de foi et non un acte magique qu’il célèbre : il rend possible la proximité de Dieu avec son peuple, par les sacrements et surtout le plus grand de tous, l’eucharistie, où Jésus se rend présent, vient “toucher” les croyants.

L’homme de l’animation et de la mission
Le prêtre est enfin celui qui est chargé d’animer une communauté, de la guider et de lui faire saisir son identité et sa mission. Curé de paroisse, animateur de mouvement ou aumônier d’œuvres ou d’hôpitaux, le prêtre devient comme un pasteur, un berger qui conduit son troupeau en aimant chacune de ses brebis et en s’occupant d’elle. Tout cela, le prêtre ne le fait pas seul. Il agit toujours en communion avec les évêques, successeurs des apôtres de Jésus, en collaboration fraternelle avec les autres prêtres et diacres, et, surtout, avec et pour les hommes et les femmes d’aujourd’hui, chrétiens ou non, croyants ou non, pratiquants ou non... car là se trouve sa mission et son véritable sacerdoce : rendre Jésus présent aux hommes d’aujourd’hui.
Séminaire de Namur,

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Eucharistie
Doute de l’homme, Reponse de dieu

Doute de l’homme
« Dans ce morceau de pain, je voudrais  mieux comprendre L'Amour tellement grand dont tu nous as aimés.
Dans ce morceau de pain, je voudrais découvrir ton visage d'enfant né pauvre à Bethléem. Dans ce morceau de pain, je voudrais rencontrer Celui qui est venu servir le petit, le plus pauvre. Dans ce morceau de pain, je voudrais accueillir ton pardon et ta paix qui sont ta Royauté. Dans ce morceau de pain, je voudrais voir enfin La lumière et la joie du beau matin de Pâques. Dans ce morceau de pain, je voudrais reconnaître Celui qui me propose de venir à sa suite. »

 Réponse de Dieu
« Dans ce morceau de pain, je rassemble le monde, pour combler tant de faims qui séparent les hommes. Dans ce morceau de pain, je te donne aujourd'hui Mon plus précieux trésor, ma vie et mon amour. Dans ce morceau de pain, je veux que tu découvres La joie du don total qui se fait Evangile. Dans ce morceau de pain, je désire avec toi Construire mon Eglise et la faire grandir. Dans ce morceau de pain, je ne veux qu'une chose : T'accueillir dans mon Corps en venant dans ton cœur. Dans ce morceau de pain, je te laisse la force Pour trouver en tout homme un frère à aimer. »
                                       Xavier Cormary

KPESSOU:
Milles Merci au Seigneur!

Anicet  Rodolphe Kpessou AHOUMENOU est fils de Antoine AHOUMENOU (Adjarra - Houègbo) et de Raymonde KOHONOU. Après ses études primaires à l’Ecole publique de Djègan-Daho, il entre au Collège Catholique Notre Dame de Lourdes de Porto-Novo. En l’an de grâce 2000, se réalise pour lui un événement inoubliable: l’appel du Seigneur à servir dans sa moisson. C’est ainsi que sous la houlette du père Franjo JACMENICA, il effectue sa rentrée au Séminaire Notre Dame de Fatima de Parakou.
Dans ce séminaire qui accueille ses premiers pas vers l’Autel du Seigneur, Anicet découvre un cadre idéal pour réaliser ses objectifs à la suite de Celui qui l’appelle à son saint service. Il y obtint en 2003 son Baccalauréat série A1. L’année de spiritualité, au séminaire propédeutique de Missérété,  le confirme dans sa détermination à suivre le Christ. Par la suite, les portes du grand séminaire saint Gall de Ouidah s’ouvrent  grandement à lui. De 2004 à 2006, il y reçoit une formation philosophique intense au terme de laquelle il est  admis à faire son stage canonique au séminaire saint Joseph du Lac d’Adjatokpa pour le compte de l’année académique  2006-2007. Après cette expérience pastorale, Anicet poursuit ses études théologiques en vue du Sacerdoce Ministériel. Quatre années  de formation nécessaires s’offrent à lui pour  apprendre et comprendre  les dogmes et doctrines de l’Eglise catholique?
                C’est au cours de ces quatre années qu’il gravit progressivement les marches vers l’autel du Seigneur. Cette montée a connu son épilogue le lundi 15 Août 2011 à la Cathédrale Notre Dame de l’Immaculée Conception de Porto-Novo où il est reçu par Mgr René Marie EHOUZOU parmi les prêtres. Dieu écrit droit sur des lignes courbes!
Que par la grâce de Dieu et la maternelle protection de Marie, d’abondantes pluies de grâces arrosent  sans cesse le sacerdoce du Père Anicet !


LE PÈRE ANICET AHOUMENOU EST NOMME VICAIRE SUR LA
PAROISSE SAINTS PIERRE ET PAUL DE PORTO-NOVO
Soutenons-le par nos prières!


Un Roi orgueilleux
            Un Roi orgueilleux avait un serviteur qui était chrétien, celui-ci n’arrêtait pas de dire : "Tout ce que Dieu fait est bon. Un jour qu’il était allé chasser, ce Roi fut attaqué par une bête féroce qui lui arracha l’index. Il se tordait encore de douleur quand il entendit son serviteur dire : "Oh ! Roi ! tout ce que Dieu fait est bon. Alors : Furieux, le Roi le fit jeter en prison. Quelques semaines plus tard le Roi se rendit encore à la chasse. Ce jour-là, le Roi et son escorte furent attaqués par des hommes.... C’était le soir du sacrifice dans cette petite tribu et ils tuèrent tous les serviteurs du Roi et brûlèrent leurs cadavres en l’honneur de leurs dieux. Le Roi devait à son tour être sacrifié et il avait tellement peur que quand ils s’avançaient pour le mettre sur l’autel du sacrifice il leva ses mains implorant leur pardon et à ce moment-là l’un des hommes constata que le Roi avait un doigt en moins et comme le sacrifice devait être parfait il ne purent alors le présenter. C’est ainsi que le Roi fut relâché. Arrivé dans son Royaume, il courut vers la prison pour voir son serviteur afin de lui raconter ce qui s’était passé et encore une fois il lui dit : « oh ! Roi ! Tout ce que Dieu fait est bon » le doigt que tu as perdu t’a sauvé la vie...... Le Roi ordonna alors qu’on libère son serviteur et il l’invita en même temps à un festin chez lui. Une fois à table, le Roi demanda à son serviteur « Si ton Dieu est tellement bon, pourquoi t’a t-il laissé aller en prison » et le serviteur lui répondit « parce que si j’étais avec vous, Roi, je serais tué. » Eh ! oui mon ami, Tout ce que Dieu fait est bon.
            Alors : Le désert que tu traverses aujourd’hui ne doit pas t’abattre. N’arrête pas de lutter !

« Que tes œuvres sont belles !
Que tes œuvres sont grandes !
Seigneur, tu nous combles de joie ! »

Quelle ingratitude de notre part, si nous ne nous montrions pas reconnaissants à Dieu pour ses bienfaits ! Le Seigneur vient de renouveler ses merveilles en choisissant encore parmi les fils de la terre bénie d’Adjarra  pour travailler dans son champ. A la suite de Marie, chacun de  nous peut alors chanter ce beau cantique : « Le Puissant fit pour moi des merveilles : saint est son Nom ! ». Cependant une interrogation ! Notre joie serait-elle sensée si elle n’est pas priante, c’est-à-dire animée par une prière fervente à l’endroit de ces jeunes pousses qui entendent fructifier à l’avenir en se nourrissant de notre soutien spirituel ? Ce soutien, comprenons-le bien, est tout le contraire des critiques et des invectives qui sont souvent proférées à l’endroit de ces hommes de Dieu que le Seigneur lui-même a eu la bonté de choisir malgré leurs faiblesses d’homme. Que le prêtre soit pécheur, qu’il agisse mal, cela est tout à fait humain. Dieu même le savait avant de les choisir. Ceux que nous acclamons aujourd’hui, ne nous étonnons pas demain devant leurs faux pas. Que leurs faiblesses  ne soient pas pour nous occasion de dénigrement, de calomnie ou de diffamation. Ce sont là de mauvaises habitudes qui s’installent de plus en plus chez de nombreux chrétiens catholiques et qui constituent des contre  témoignages à l’encontre de notre Eglise. Très souvent nous sommes les ennemis de nous-mêmes, parce que ce sont nos critiques qui ouvrent la voie à ceux qui veulent détruire l’Eglise. « Si un voleur a pu te cambrioler facilement, c’est sans doute avec la complicité de quelqu’un de ta maison », dit un adage. Ne soyons donc pas complices de la destruction de notre Eglise. Continuons de la soutenir par nos prières. Continuons de soutenir nos prêtres.
              Quant à vous, chers jeunes prêtres qui venez d’intégrer l’ordre sacerdotal, voici dressé devant vous le chemin tout épineux. Vous êtes pourtant tenus de l’emprunter. Nous vous souhaitons du courage pour aller de l’avant. Soyez préoccupés de votre ministère dans le strict respect de votre engagement. Ne tenez aucun compte des ‘‘ragots’’ tous azimuts qui tenteront de vous décourager. Votre modèle doit être par-dessus tout le Christ lui-même. Attention à ne pas vous écarter de Lui ! Confiants que le Christ est toujours avec vous, nous vous confions en plus au Cœur Immaculé de Marie, Mère du Prêtre par excellence, Mère de tous les prêtres.
Elie de DRAVO WHANNOU,
A nous la jeunesse 

RIONS UN PEU
Heureuse pièce de 100 fCFA
Une petite pièce de 100 FCFA vient de mourir. Après une vie exemplaire, elle monte au paradis, un peu inquiète du sort que lui réserve Saint Pierre. En arrivant, elle est accueillie chaleureusement par tous les anges et Saint Pierre en personne l’embrasse et l’installe sur le plus beau nuage du Paradis. On la traite comme une reine, elle-même ne comprend pas ce qui lui arrive...
Peu de temps après, c’est un billet de 10.000 FCFA qui passe l’arme à gauche. Le voilà aussi au paradis. Mais l’accueil est nettement plus froid et Saint Pierre lui montre un discret petit nuage en lui disant que sa place est là. Lui le billet de 10.000 est laissé de côté et personne ne s’occupe de lui, alors que pour la pièce de 100 FCFA, tout le monde se met en 4. Quelques temps plus tard, le billet de 10.000 n’y tenant plus, demande à parler à Saint Pierre :
« Saint Pierre, comment se fait-il que la pièce de 100 FCFA soit traitée comme une reine et que moi, le billet de 10.000, je sois mis de côté ? »
Et Saint Pierre lui répond :
« Tais-toi! ta gueule... On t’a pas vu souvent à la messe ! »
 
C’est la pièce de Jésus qui est tombée
Partant à la messe, Gauthier reçoit de sa maman deux pièces de 100 fCFA. Une pour Jésus (la quête) et l’autre pour lui-même (son petit déjeuner). Regagnant le groupe de ses amis en chemin, ils s’amusaient à courir sur le caniveau, quand l’une de ses pièces fut tombée dans le trou. Gauthier restait là à pleurnicher avec ses amis qui le consolaient. Reprenant à un moment ses esprits, il s’exclama:
Oh ! Mais c’est la pièce de Jésus qui est tombée dans le trou ! la mienne est encore dans ma poche !... Laissons et partons, la messe va commencer!

*Trois aventuriers mourant de faim dans le désert n'ont qu'un œuf à manger pour trois. Ils décident alors de le donner à celui qui trouvera la meilleure citation biblique sur la situation.
Le premier dit en enlevant la coquille :
-« Il faut dépouiller le vieil homme » !
Le second dit en jetant une pincée de sel:
-« Vous êtes le sel de la terre » !
Le troisième en avalant l’œuf, béatement:
-« Entre dans la joie de ton maître !»
 
PRIERE POUR LES PRETRES
                L’esprit de sacrifice, versez-le, ô mon Dieu, dans sa plénitude sur vos prêtres. C’est leur gloire autant que leur devoir d’être des victimes, de se consumer pour les âmes, de pouvoir vivre sans joies humaines, de subir souvent la méfiance, l’injustice et la persécution. Qu’ils songent à ce qu’ils disent chaque jour à l’autel : « ceci est mon corps, ceci est mon sang ». Qu’ils y songent et qu’ils se l’appliquent : « je ne suis plus moi , je suis Jésus, et Jésus crucifié. Je suis comme le pain et le vin, une substance consacrée qui a cessée d’être elle-même ». O mon Dieu, je brûle du désir de la sanctification de vos prêtres. Je voudrais que toutes ces mains consacrées qui vous touchent fussent des mains amies dont le contact vous soit doux, et que ces bouches, qui prononcent à l’autel des paroles si sublimes, en gardent le souvenir dans toutes leurs rencontres. Que chacun les trouve simples et grands, comme l’hostie accessibles à tous et tout donnés aux autres. O mon Dieu, faîtes qu’ils emportent de la messe d’aujourd’hui la soif de la messe de demain, et que, pleins eux-mêmes des dons reçus, ils aient la joie de les communiquer largement aux autres.
Amen!