lundi 12 septembre 2011

Jeunesse Infos et Partage 011 / Septembre 2011


JEUNESSE INFOS & PARTAGE
BULLETIN MENSUEL PAROISSIAL
D’INFORMATIONS ET DE PARTAGE DE LA JEUNESSE
DIOCESE DE PORTO-NOVO
PAROISSE SAINTE FAMILLE D’ADJARRA
B.P. 02 ADJARRA / Tél : +229.20.27.40.27
(N° 011 / Septembre 2011)  

PRÊTRES DE JÉSUS-CHRIST
POUR LA GLOIRE DE DIEU
ET LE SALUT DES ÂMES


EDITORIAL

Bien chers frères et amis,
                Qui donc est Dieu, pour nous aimer ainsi, fils de la terre?
                Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?
                Et toi Adjarra ?
Qui es-tu pour que chaque année presque, le Seigneur renouvelle pour toi ses merveilles ?
                Chers amis, voici des jeunes comme vous, des jeunes parmi vous que le Seigneur se choisit pour son Eglise, et associe à son œuvre d’amour et de salut ! Et cela confond plus d’uns qui font encore débat sur la question et l’identité du prêtre. Un jeune prêtre, répondant récemment à cette préoccupation, disait justement ceci:
« la noblesse du sacerdoce, ce n’est ni l’argent, ni l’élégance, ni l’éloquence.
La noblesse du sacerdoce, c’est Jésus-Christ! »

Belle affirmation qui exprime la conviction d’une jeunesse réellement engagée pour la cause de Jésus-Christ. Mais, En réalité, la question rébarbative du sacerdoce aujourd’hui demeure et reste celle du célibat…
Chers amis,
En cette année où notre pays commémore le jubilée de ses 150 ans d’évangélisation, ils sont trois d’Adjarra pour ne pas dire quatre à offrir à Dieu leur disponibilité pour le salut des âmes, pour la cause de Jésus-Christ. C’est un acte de bravoure qu’il faut saluer. Et c’est en ce sens que je remercie le Père Joseph AZONHOUMON (que vous connaissez tous) pour son article très indicatif.
Pour ces jeunes, il faut absolument rendre grâce au Dieu et Maître de tout. Aux jeunes prêtres, toutes nos félicitations ! Aux uns et aux autres, bonne fête et que la fête soit belle!
Père Christian DOSSOU
Curé Doyen d’Adjarra

LOGO DU JUBILEE
DES 150 ANS D’EVANGELISATION
DU BENIN

DESCRIPTION
Le Logo des 150 ans d’évangélisation est composé de quatre éléments principaux :
Une grande croix rouge
Trois personnages en couleur bleue,  à la tête noire
Trois bouts de cercle vert, jaune et rouge
Le texte du thème du jubilé : 150 ans d’évangélisation. Chrétien, rends compte de ton espérance

SIGNIFICATION
La grande croix rouge est le symbole central du don de l’Evangile qui est venu au Bénin par la porte du salut et qui s’est étendu sur toute notre terre.
Les trois personnages autour de la croix sont représentés de manière stylisée et évoquent dans leurs différences la diversité des membres de l’Eglise Famille de Dieu au Bénin. Mais pris ensemble, ces trois personnages ressemblent à la carte du Bénin et symbolisent ainsi le mouvement ecclésial des Eglises particulières (les diocèses) et les différences de talent qui viennent ensemble et qui par la grâce de la rédemption vont créer la communion de l’Eglise Famille de  Dieu au Bénin.
Alors que les têtes noires rappellent notre identité africaine, la couleur bleue mariale indique la présence et le rôle dans notre Eglise de Notre Dame de L’Immaculée Conception, à qui notre pays a été plusieurs fois dédié.
                     
Les trois bouts de cercle en couleur vert, jaune et rouge, nos couleurs nationales, rendent le logo dynamique et lui créent le mouvement de vie de foi d’une d’une Eglise en croissance. Les bouts de cercle non fermés ouvrent la famille de Dieu au Bénin à l’universalité de l’Eglise catholique.

Le texte du thème : 150 ans d’Evangélisation, Chrétien, rends compte de ton espérance est inscrit dans une police de caractère appelé Futura, une police d’avenir, qui vient confirmer le design moderne de l’allure générale du logo.
Au total, la version complète du thème du jubilé est : 150 ans d’Evangélisation : Héritier et Bâtisseur d’avenir, Chrétien, rends compte de ton espérance. Ce logo voudrait aider à visualiser ce mouvement de notre Eglise qui s’enracine dans le passé, s’examine et  se relit dans le présent pour mieux se projeter dans l’avenir du royaume de Dieu.
  

« Le courage d’être prêtre »
Ce texte est une contribution du Père Joseph AZONHOUMON à cette parution.

                Voilà le titre d’un livre sur le Sacerdoce paru après Vatican II, et après la chute vertigineuse des vocations sacerdotales, surtout en occident. Aujourd’hui, au début du troisième millénaire, il faut du courage pour devenir prêtre. Il faut du courage pour :

                -dire un oui définitif à Dieu, et ceci contre la pensée faible
                -accepter de servir, et ceci contre une mentalité d’auto affirmation
                -se consacrer dans le célibat, et ceci contre une société de plaisir.

                Dire un oui définitif à Dieu
                L’homme d’aujourd’hui, les jeunes d’aujourd’hui ont peur du définitif. Ils ne s’en croient pas capables. Et ce, dans le sacerdoce comme dans le mariage comme dans le travail…Or le sacerdoce est un oui définitif, conscient, courageux et joyeux à Dieu. Il faut du courage, un courage qui n’annule pas une certaine peur ni une certaine appréhension. Tout prêtre a passé par des moments de questionnement et de doute. Mais il a fait le saut dans le vide, tout en sachant qu’en bas, il y a un Père qui attend, les mains ouvertes. Car en fin de compte le oui définitif est un acte de foi. Je saisis cette occasion pour dire à mes confrères les nouveaux prêtres qu’avec la grâce de Dieu, ils sont capables de grandes choses, ils sont forts en Celui qui les fortifie. Il n’y a rien de trop pour Dieu. Ils peuvent rester fidèles à leurs engagements s’ils restent fidèles au Christ. Qu’ils n’oublient pas qu’ils feront toujours l’expérience de la faiblesse et du péché, ça fait partie du  «  jeu » de la consécration. Qu’ils n’aient pas peur, cela  aussi est un acte de foi dans celui qui, seul, est fidèle éternellement. Ainsi les jeunes qui reçoivent l’appel  de Dieu à devenir prêtres n’ont plus de raison d’hésiter à y répondre.

                Le courage de servir
                C’est le sens du sacerdoce ministériel que tout prêtre reçoit. Ministre veut dire serviteur. Serviteur du Seigneur qui appelle et serviteur du sacerdoce royal des fidèles chrétiens ou non chrétiens dont il prend la charge et au milieu desquels il a à vivre. Ce choix du service ne fait pas peur comme le premier, mais il n’est pas compris. L’homme d’aujourd’hui a une telle idée de sa dignité qu’il n’arrive pas à concevoir que l’on puisse consacrer toute sa vie à un service gratuit, total, parfois même ingrat. Mais si se consacrer au service n’est pas compris, néanmoins il fait choc, il impressionne. Il porte, il oblige même à réfléchir et à se poser des questions. S’il est bien vécu, il est finalement apprécié. Nous avons l’exemple de St Vincent de Paul et de la Bienheureuse Thérèse de Calcutta. Cela n’empêche que de la part de l’appelé, il requiert du courage. Un courage envers lui-même d’abord. Un courage pour mener une vie de service soutenu, continu, gratuit, ingrat, incompris, exploité, silencieux, joyeux. Ce n’est pas facile, il y faut la foi de celui qui voit l’invisible, comme Abraham. Mais le prêtre ne pourra pas relever ce défi sans une vie de prière, le don de lui-même et d’union intime avec le Christ qui l’appelle.

                Le courage du célibat consacré
                Si le premier courage fait peur, si le deuxième est incompris, le troisième semble franchement être inutile. Le courage du célibat consacré prend la forme d’un véritable défi. Courage pour ne pas considérer le célibat comme une simple loi canonique, mais comme un don, une grâce, un charisme. Courage pour aborder le célibat consacrer du côté positif, pas simplement négatif (ne pas se marier, ne pas avoir d’enfants). Le positif signifie une voie de sainteté, une fécondité spirituelle, une paternité spirituelle et nombreuse (Abouna=Père en Arabe), une réalisation de soi au niveau personnel, affectif, social et spirituel.
                Courage pour ne pas tomber dans la mentalité d’un vieux célibataire triste, dur, fermé et critique. Un prêtre triste est un triste prêtre. Il y a une véritable joie à ne vivre que pour le Christ. Elle n’est pas évidente cette joie. Comme les anciens prêtres, les nouveaux la vivront au jour le jour, avec des hauts et des bas. Ils apprendront à faire l’équilibre entre les exigences de leur consécration totale à Dieu et l’acceptation sereine des limites de leurs caractères, de leurs tempéraments, de leurs faiblesses et même de leurs infidélités. C’est que le célibat consacré est une vertu comme les autres : comme la charité, l’humilité, le pardon…On ne l’acquiert jamais définitivement. On y tend et on arrive là on arrive. C’est une grâce qu’on ne mérite jamais mais qu’on demande toujours à Dieu.
                Chers confrères, Dieu vous a appelés trois fois : la première fois, il vous a appelés à la vie, la deuxième à la foi par le baptême et maintenant au sacerdoce. C’est une nouvelle vie qui commence, une vie fondée sur le courage. Courage donc, et, surtout, ne regardez jamais en arrière.
                Daigne le Maître de la moisson vous y aider !
                Fructueux ministère !
               
Abbé Joseph AZONHOUMON,
Tunis

PRIÈRE DE ST THOMAS D’AQUIN
POUR LES ÉTUDES,
Créateur ineffable,
vous êtes la vraie source de la lumière et de la sagesse,
Daignez répandre votre clarté sur l’obscurité de mon intelligence ;
Chassez loin de moi les ténèbres du péché et de l’ignorance ;
Donnez-moi la pénétration pour comprendre, la mémoire pour retenir,
la méthode et la facilité pour apprendre, la lucidité pour interpréter,
une grâce abondante pour m’exprimer.
Aidez le commencement de mon travail,
Dirigez-en le progrès, Couronnez-en la fin.
Par le Christ Jésus Notre Seigneur.

 IL FAUT EN RIRE
Deux prêtres circulaient sur une moto. Ils passent devant un policier qui les arrête en sifflant :
Garez ! Vous êtes verbalisés pour surcharge !
L’un d’eux lui répond poliment : Vous voyez bien que nous ne sommes que deux sur cette moto !
Et le policier de réagir : C’est faux ; Jésus est avec vous ! oui ou non ?

Heureuse pièce de 100 fCFA
Une petite pièce de 100 FCFA vient de mourir. Après une vie exemplaire, elle monte au paradis, un peu inquiète du sort que lui réserve Saint Pierre. En arrivant, elle est accueillie chaleureusement par tous les anges et Saint Pierre en personne l’embrasse et l’installe sur le plus beau nuage du Paradis. On la traite comme une reine, elle-même ne comprend pas ce qui lui arrive...
Peu de temps après, c’est un billet de 10.000 FCFA qui passe l’arme à gauche. Le voilà aussi au paradis. Mais l’accueil est nettement plus froid et Saint Pierre lui montre un discret petit nuage en lui disant que sa place est là. Lui le billet de 10.000 est laissé de côté et personne ne s’occupe de lui, alors que pour la pièce de 100 FCFA, tout le monde se met en 4. Quelques temps plus tard, le billet de 10.000 n’y tenant plus, demande à parler à Saint Pierre :
« Saint Pierre, comment se fait-il que la pièce de 100 FCFA soit traitée comme une reine et que moi, le billet de 10.000, je sois mis de côté ? »
Et Saint Pierre lui répond :
« Tais-toi! ta gueule... On t’a pas vu souvent à la messe ! »
 
C’est la pièce de Jésus qui est tombée
Partant à la messe, Gauthier reçoit de sa maman deux pièces de 100 fCFA. Une pour Jésus (la quête) et l’autre pour lui-même (son petit déjeuner). Regagnant le groupe de ses amis en chemin, ils s’amusaient à courir sur le caniveau, quand l’une de ses pièces fut tombée dans le trou. Gauthier restait là à pleurnicher avec ses amis qui le consolaient. Reprenant à un moment ses esprits, il s’exclama:
Oh ! Mais c’est la pièce de Jésus qui est tombée dans le trou ! la mienne est encore dans ma poche !... Laissons et partons, la messe va commencer!

*Trois aventuriers mourant de faim dans le désert n'ont qu'un œuf à manger pour trois. Ils décident alors de le donner à celui qui trouvera la meilleure citation biblique sur la situation.
Le premier dit en enlevant la coquille :
-« Il faut dépouiller le vieil homme » !
Le second dit en jetant une pincée de sel:
-« Vous êtes le sel de la terre » !
Le troisième en avalant l’œuf, béatement:
-« Entre dans la joie de ton maître !»

« Etre un serviteur ordinaire! »
Je voudrais être et demeurer un serviteur ordinaire qui aime la volonté du Père,
qui prêche son amour et qui vit ce qu’il prêche.

Anatole Finagnon FADEYI a reçu le don de la vie, à Cotonou, de FADEYI Antoine et de Feue DJIDENOU ZOSSOUVE Rosaline. Il fit ses premières études à Sènadé II, de 1980 à 1986, ses études secondaires au Collège d’Enseignement Générale de Suru-Léré (Cotonou), de 1986 à 1992. Il fit en 1993, une formation en Agronomie-Sylvo-Animale au Centre de Formation et de production Agro-Animale de Kpanroun.
                Les premiers pas de sa vocation l’ont amené dans l’Ordre des Frères Mineurs Capucins où il fit trois années de postulat (1994 – 1997) à Alépé en Côte-d’Ivoire, puis un an de Noviciat à Tiobly en Côte-d’Ivoire, qui s’est achevé par l’émission des premiers vœux de religion, le 08 Septembre 1998. Après l’émission de ces vœux, il aura passé cinq années de formation au Bénin, allant de 1998 à 2003: ce qui lui fit traverser successivement deux années de spiritualité dans l’Ordre des Frères Mineurs Capucins à Ouidah, deux années d’étude philosophique dans l’Institut O.F.M. Capucin, sans oublier l’année de stage canonique qu’il accomplit au Carrefour d’Ecoute et d’Orientation de l’Archidiocèse de Cotonou.
                Le 17 Novembre 2004, il fit la dispense des Vœux. De 2005 à 2006, il est employé à la Coopération Bénin-Unicef (Cellule de Traite et de Protection d’enfants en situation difficile).

Mais, après un long temps de réflexion, il fit son entrée, en 2007, à l’Institut de Formation Missionnaire d’Abidjan pour le Premier Cycle de Théologie.
De 2008 à 2010, il franchit les différentes étapes vers l’autel du Seigneur. En Juin 2010, il obtint le  Baccalauréat Théologique à l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (U.C.A.O.) et ordonné Diacre, le 14 Septembre 2010, au Sanctuaire de la Croix Glorieuse de Gbodjè. Durant l’Année Pastorale 2010-2011, il a exercé son ministère diaconal, à la Cathédrale Notre Dame du Mont Carmel, dans le Diocèse de Kandi. Le Lundi 15 Août 2011, avec l’aide de Dieu et sa grâce, le Seigneur l’associe à son œuvre d’amour pour l’annonce de l’Evangile, le salut des âmes et la gloire de Dieu. Seul Dieu sait écrire droit sur des lignes courbes!


 Le PRÊTRE,
l’homme de la messe et des sacrements
Dire que le prêtre est l’homme de la messe, ce n’est pas l’enfermer dans les sacristies ou le réduire aux cérémonies religieuses. Il est, fondamentalement, au service d’une communauté — celle des croyants, le peuple de Dieu — qui célèbre son Dieu et se nourrit spirituellement, par des paroles et par des gestes, des dons que le Seigneur lui fait. C’est un mystère de foi et non un acte magique qu’il célèbre : il rend possible la proximité de Dieu avec son peuple, par les sacrements et surtout le plus grand de tous, l’eucharistie, où Jésus se rend présent, vient “toucher” les croyants.
Séminaire de Saumur
  
Réjouis-toi Adjarra :
Dieu t’accorde ça grâce !
 Que le Seigneur daigne achever en moi ce qu’il a si bien commencé…
Que tes œuvres sont belles, que tes œuvres sont grandes:
Seigneur, Seigneur, tu me combles de joie!

Robert DJOSSOU est né à Vakon du feu Godonou DJOSSOU et de Marie AHOYO. La grâce Divine a, chez le jeune Robert, alors en troisième au CEG Adjarra, reçu un écho favorable. Il fit ses études primaires dans les écoles primaires publiques de Vakon-Centre et d’Adjarra-Centre. Quant aux études secondaires, niveau 1 et niveau 2, il les fit respectivement au CEG Adjarra et au CEG Avrankou. Son engagement dans les groupes des lecteurs et Samuel de la Paroisse et la ferveur des célébrations eucharistiques du Père Antun STEFAN Toni, Curé d’alors, ont favorisé et stimulé son désir de Prêtre. C’est alors que s’ouvrent pour lui les portes du Séminaire Propédeutique St Joseph de Missérété qui l’accueillera le 1er Octobre 2002 pour une année de spiritualité. Le Grand Séminaire Mgr Louis PARISOT de Tchanvédji  sera heureux  de le compter au nombre de ces fils du 1er Octobre 2003 au 26 Juin 2010. C’est là en effet qu’il fera ses études Philosophique et Théologique agréablement enrichies par le stage canonique dont le Collège Catholique Notre-Dame de Lourdes de Porto-Novo a été le témoin privilégié de 2005-2006.

Tout ceci l’aura préparé à cueillir aujourd’hui la fine fleure de ce temps de semailles qui l’a vu épanouir au rythme de la volonté Divine.
Et aujourd’hui, 15 Août 2011, l’Eglise est heureuse de reconnaître en ce  fils d’Adjarra l’un des bénis de Dieu investi du sacerdoce ministériel. Au regard de ce cheminement qui a connu un heureux aboutissement à l’ombre de la Providence Divine, que dire à Dieu et aux hommes sinon ‘’ merci éternellement’’. Que le Seigneur daigne achever en lui ce qu’il a si bien commencé.
Que tes œuvres sont belles Que tes œuvres sont grandes
Seigneur, Seigneur tu nous combles de joie!
 
CHRONIQUE SACERDOTALE
La beauté du prêtre

                La beauté du prêtre tient à la beauté de la grâce sacerdotale déposée en lui, elle tient à cette incomparable configuration unique du prêtre à l’Unique Prêtre, à l’Unique Grand Prêtre, à Jésus-Christ.
                Cette beauté n’a rien de ressemblant à une quelconque esthétique physique ou encore à une quelconque proportion des formes du visage. La beauté du prêtre dépasse le visible, elle passe le saisissable, elle transcende l' humainement touchable. Du coup, la beauté du prêtre devient inaltérable, du fait même du caractère indélébile dont l’être est frappé. Elle est inscrite dans la durée, dans la persévérance, dans le pour-toujours en sorte que les pires des pires revers de l’existence ne sauraient l’entamer. Tenez ! Mgr Dominique Rey raconte qu’un jour, on signala au Pape Jean-Paul II, que l’on avait rencontré et reconnu, place Saint Pierre à Rome, un prêtre devenu mendiant. En conclusion d’une vie gagnée par l’errance, atteinte par la déchéance, ruinée par la mélancolie et mise en lambeaux par l’alcoolisme, ce prêtre avait claqué les portes de son ministère sacerdotal. Jean-Paul II affaibli par la nouvelle, fit chercher et rechercher le misérable dans tout Rome. Celui-ci fut accueilli au Vatican et le Pape se mit à genoux et se confessa à lui. Jean-Paul II venait de ressusciter définitivement en cet homme la dignité perdue de son sacerdoce, il le poussa à retrouver la beauté que Dieu avait mise en lui au jour de l’ordination.
                La beauté du prêtre tient aussi à chacun de ses actes ministériels qui nous rajeunit, nous transfigure, nous incorpore à la vie du Dieu qui est et qui ne change pas.
La beauté du prêtre est enfin action de grâce parce que logée dans la permanence du Fiat, du Me voici, du Oui à l’appel reçu, un Oui porté par la prière, un Me voici soutenu par tant et tant d’efforts, un Fiat entretenu par moult bras et quantité d’investissements ; action de grâce parce que beauté façonnée par toutes les personnes rencontrées, certainement servies -peut-être desservies-, beauté façonnée par les drames humains dont le prêtre est le confident, beauté façonnée par les multiples signes de la Providence dont il est le témoin privilégié, par les œuvres du Seigneur dont il est l’instrument.
                Suprêmement, ultimement, la beauté du prêtre tient de la beauté du Christ et la beauté du Christ éclate dans sa passion. C’est en effet ce qui en lui a été le plus défait que Dieu a rendu le plus parfait. La vraie beauté est donc sacrificielle, entendu qu’elle est pascale puisqu’elle révèle le don en même temps qu’elle relève du don et de l’offrande de soi. Elle assume la douleur de la croix en laquelle elle s’accomplit, elle ne peut pas prétendre éviter le tragique du ministère, le tragique de l’existence, le tragique de la vie.
Prêtre, n’oublie pas ta beauté. Elle est la splendeur du vrai.
Le monde a besoin de cette beauté pour ne pas sombrer dans la désespérance.

Extrait de Chronique Sacerdotale du Père Frédéric KOGUE
Archidiocèse de Cotonou


Je rends grâce à Dieu, de qui je reçois l’ordination Presbytérale
et qui fait de moi un prêtre pour toujours.
  
                Mathieu HOUNTON est le premier fruit issu du mariage de Roger HOUNTON et Christine DEGBOGBAHOUN. Dès ce jour, ces derniers n’ont ménagé aucun effort afin d’assurer en toute quiétude et sous le regard bienveillant de Dieu, l’éducation de leur fils. Tout en continuant leur rôle de premiers éducateurs, ils lui ont donné la chance, malgré leurs moyens très limités, de recevoir également une éducation scolaire qui a abouti au Baccalauréat série D en 2002 à Avrankou.
                Cette même année, Mathieu réussit au texte d’entrée au séminaire, et donc, fit son entrée au Séminaire Propédeutique Saint Joseph de Missérété (2002 – 2003). Mais avant de poursuivre ses études au Grand Séminaire de Tchanvédji, il devait faire un stage spécial à l’internat Saint François d’Assise de Porto-Novo (2003 – 2004). Après les deux ans de Philosophie (2004 – 2006) qui ont suivi ce stage, Mathieu fut envoyé à l’Evêché de Porto-Novo pour son stage Canonique (2006 – 2007). Ainsi, jugé capable par les autorités à la fin de l’année de continuer sa formation, il  retourne à Tchanvédji pour les quatre dernières années de formation au Séminaire (2007 – 2011). Ces années sont ponctuées par des ministères  et ordination.
En effet, le 24 Juin 2008, Mathieu fait le Rite d’Admission, la prise de Soutane et le Ministère du Lectorat. Ensuite, le 24 Juin 2009, il reçoit cette fois, le Ministère de l’Acolytat. Tous ces événements ont eu lieu au Séminaire de Tchanvédji. Enfin le 24 Juin 2010 au Grand Séminaire Saint Gall de Ouidah, il reçut l’Ordination Diaconale, pas décisif vers le sacerdoce. Le lundi 15 Août 2011, il reçut l’ordination presbytérale des mains de son évêque Mgr René Marie EHOUZOU en la cathédrale Immaculée conception de Porto-Novo.
Daigne la grâce du Seigneur ne pas lui faire défaut!


LE PRÊTRE!
Le Curé d'Ars, St Jean-Baptiste Marie Vianney,
Patron des prêtres du monde entier nous redit la grandeur du prêtre du Seigneur
et nous rappelle combien il est indispensable au monde :
               
" Qu'est-ce que le prêtre ? Un homme qui tient la place de Dieu, un homme qui est revêtu de tous les pouvoirs de Dieu. " Allez, dit Notre-Seigneur au prêtre. Comme mon Père m'a envoyé, je vous envoie... Toute puissance m'a été donnée au ciel et sur la terre. Allez donc, instruisez toutes les nations... Celui qui vous écoute, m'écoute; celui qui, vous méprise me méprise ". Lorsque le prêtre remet les péchés, il ne dit pas : " Dieu vous pardonne. " Il dit : " Je vous absous.
                " Saint Bernard nous assure que tout nous est venu par Marie ; on peut dire aussi que tout nous est venu par le prêtre : oui, tous les bonheurs, toutes les grâces, tous les dons célestes. Si nous n'avions pas le sacrement de l'ordre, nous n'aurions pas Notre-Seigneur.
                Qui est-ce qui l'a mis là, dans ce tabernacle ? C'est le prêtre.
                Qui est-ce qui a reçu votre âme à son entrée dans la vie ? Le prêtre.
                Qui la nourrit pour lui donner la force de faire son pèlerinage ? Le prêtre.
                Qui la préparera à paraître devant Dieu, en lavant cette âme, pour la dernière fois, dans le sang de Jésus-Christ ? Le prêtre, toujours le prêtre.
                Et si cette âme vient à mourir, qui la ressuscitera ? qui lui rendra le calme et la paix? Encore le prêtre.
                Vous ne pouvez pas vous rappeler un seul bienfait de Dieu, sans rencontrer, à côté de ce souvenir, l'image du prêtre.

Oh ! que le prêtre est quelque chose de grand !
                Les autres bienfaits de Dieu ne nous serviraient de rien sans le prêtre.
                A quoi servirait une maison remplie d'or, si vous n'aviez personne pour vous en ouvrir la porte ? Sans le prêtre, la mort et la passion de Notre-Seigneur ne serviraient de rien.
Après Dieu, le prêtre, c'est tout !...
                Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre, on y adorera les bêtes.
                Quand on veut détruire la religion, on commence par attaquer le prêtre, parce que là où il n'y a plus de prêtre, il n'y a plus de sacrifice, et là où il n'y a plus de sacrifice, il n'y a plus de religion ".
 (Pensées choisies du curé d'Ars).


Eucharistie
Doute de l’homme, Reponse de dieu

Doute de l’homme
« Dans ce morceau de pain, je voudrais  mieux comprendre L'Amour tellement grand dont tu nous as aimés.
Dans ce morceau de pain, je voudrais découvrir ton visage d'enfant né pauvre à Bethléem. Dans ce morceau de pain, je voudrais rencontrer Celui qui est venu servir le petit, le plus pauvre. Dans ce morceau de pain, je voudrais accueillir ton pardon et ta paix qui sont ta Royauté. Dans ce morceau de pain, je voudrais voir enfin La lumière et la joie du beau matin de Pâques. Dans ce morceau de pain, je voudrais reconnaître Celui qui me propose de venir à sa suite. »

 Réponse de Dieu
« Dans ce morceau de pain, je rassemble le monde, pour combler tant de faims qui séparent les hommes. Dans ce morceau de pain, je te donne aujourd'hui Mon plus précieux trésor, ma vie et mon amour. Dans ce morceau de pain, je veux que tu découvres La joie du don total qui se fait Evangile. Dans ce morceau de pain, je désire avec toi Construire mon Eglise et la faire grandir. Dans ce morceau de pain, je ne veux qu'une chose : T'accueillir dans mon Corps en venant dans ton cœur. Dans ce morceau de pain, je te laisse la force Pour trouver en tout homme un frère à aimer. »
                                       Xavier Cormary

KPESSOU:
Milles Merci au Seigneur!

Anicet  Rodolphe Kpessou AHOUMENOU est fils de Antoine AHOUMENOU (Adjarra - Houègbo) et de Raymonde KOHONOU. Après ses études primaires à l’Ecole publique de Djègan-Daho, il entre au Collège Catholique Notre Dame de Lourdes de Porto-Novo. En l’an de grâce 2000, se réalise pour lui un événement inoubliable: l’appel du Seigneur à servir dans sa moisson. C’est ainsi que sous la houlette du père Franjo JACMENICA, il effectue sa rentrée au Séminaire Notre Dame de Fatima de Parakou.
Dans ce séminaire qui accueille ses premiers pas vers l’Autel du Seigneur, Anicet découvre un cadre idéal pour réaliser ses objectifs à la suite de Celui qui l’appelle à son saint service. Il y obtint en 2003 son Baccalauréat série A1. L’année de spiritualité, au séminaire propédeutique de Missérété,  le confirme dans sa détermination à suivre le Christ. Par la suite, les portes du grand séminaire saint Gall de Ouidah s’ouvrent  grandement à lui. De 2004 à 2006, il y reçoit une formation philosophique intense au terme de laquelle il est  admis à faire son stage canonique au séminaire saint Joseph du Lac d’Adjatokpa pour le compte de l’année académique  2006-2007. Après cette expérience pastorale, Anicet poursuit ses études théologiques en vue du Sacerdoce Ministériel. Quatre années  de formation nécessaires s’offrent à lui pour  apprendre et comprendre  les dogmes et doctrines de l’Eglise catholique?
                C’est au cours de ces quatre années qu’il gravit progressivement les marches vers l’autel du Seigneur. Cette montée a connu son épilogue le lundi 15 Août 2011 à la Cathédrale Notre Dame de l’Immaculée Conception de Porto-Novo où il est reçu par Mgr René Marie EHOUZOU parmi les prêtres. Dieu écrit droit sur des lignes courbes!
Que par la grâce de Dieu et la maternelle protection de Marie, d’abondantes pluies de grâces arrosent  sans cesse le sacerdoce du Père Anicet !
  
LE PÈRE ANICET AHOUMENOU DIRA SA MESSE DE PREMICES
A ADJARRA LE DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2011 A 10H


PRIERE 
POUR LES PRETRES
                L’esprit de sacrifice, versez-le, ô mon Dieu, dans sa plénitude sur vos prêtres. C’est leur gloire autant que leur devoir d’être des victimes, de se consumer pour les âmes, de pouvoir vivre sans joies humaines, de subir souvent la méfiance, l’injustice et la persécution. Qu’ils songent à ce qu’ils disent chaque jour à l’autel : « ceci est mon corps, ceci est mon sang ». Qu’ils y songent et qu’ils se l’appliquent : « je ne suis plus moi , je suis Jésus, et Jésus crucifié. Je suis comme le pain et le vin, une substance consacrée qui a cessée d’être elle-même ». O mon Dieu, je brûle du désir de la sanctification de vos prêtres. Je voudrais que toutes ces mains consacrées qui vous touchent fussent des mains amies dont le contact vous soit doux, et que ces bouches, qui prononcent à l’autel des paroles si sublimes, en gardent le souvenir dans toutes leurs rencontres. Que chacun les trouve simples et grands, comme l’hostie accessibles à tous et tout donnés aux autres. O mon Dieu, faîtes qu’ils emportent de la messe d’aujourd’hui la soif de la messe de demain, et que, pleins eux-mêmes des dons reçus, ils aient la joie de les communiquer largement aux autres.
Amen!